Sarkozy e Merkel uniti per imporre le loro priorità al G20

Le Figaro       090402

Sarkozy e Merkel uniti per imporre le loro priorità al G20

– Francia e Germania, molto aggressivi sulla regolamentazione finanziaria, hanno concordato 5 grandi linee comuni per imporre nel G20 la propria posizione, in opposizione a GB e Usa, troppo liberali:

o   NO ai paradisi fiscali;

o   “titolizzazione”, tecnica finanziaria per la trasformazione dei crediti in obbligazioni, poi vendute ad investitori;

o   le banche devono conservare nei loro conti una parate di queste titolizzazioni.

o   controllo più rigido degli hedge funds e delle agenzie di rating;

o   “moralizzazione” delle remunerazioni dei trader (mediatori) per non incoraggiarli ad assumere rischi eccessivi.

– Il piano di rilancio economico Usa è di $787 MD, pari al 5,6% del loro Pil, quello dei 27 paesi UE dell’1,5%, o del 3,3% se vengono incluse le spese sociali.

La Cina ha previsto una spesa di €460MD su due anni, pari al 7% del PIL; non esclude un raddoppio, utilizzando pare dei suoi $2000 MD di riserve valutarie in $.

Le Figaro        090402
Sarkozy et Merkel unis pour imposer leurs priorités au G20

Alexandrine Bouilhet, envoyée spéciale à Londres

01/04/2009 | Mise à jour : 21:56 | Commentaires 66 | Ajouter à ma sélection

Barack et Michelle Obama ont pris le thé hier après midi chez la reine Elizabeth II, à Buckingham Palace. Un privilège accordé au seul couple présidentiel américain. Crédits photo : AFP

–   Décidés à ne rien lâcher sur la régulation financière, le président et la chancelière se sont entendus sur cinq grands axes.

–   Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont tenu à marquer de leur empreinte l’ouverture du sommet du G20, mercredi, à Londres. À l’heure où Barack Obama prenait le thé chez la reine, à Buckingham Palace, les deux dirigeants européens tenaient une conférence de presse conjointe, dans un hôtel du centre de Londres, afin d’accentuer la pression sur les négociations jusqu’à la publication du communiqué final. «Nous craignons que dans cette crise on ne s’attaque pas assez aux racines du mal», indiquait Angela Merkel. «Ce G20 est d’une importance capitale pour l’avenir du monde : nous voulons des décisions concrètes. Pour cela nous sommes obligés d’être fermes et concrets», insistait la chancelière, paraphrasant le président français, sans pour autant le suivre dans sa «politique de la chaise vide».

–   Alors que le dîner de travail des chefs d’État et de gouvernement du G20, à Downing Street, était consacré à la relance – la priorité pour les Américains, les Japonais, les Anglais ou les Chinois – Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont réaffirmé leur objectif premier : obtenir une réforme ambitieuse de la régulation financière internationale. Décidés à ne rien lâcher en coulisses, ils se sont entendus sur cinq grandes lignes.

–   Paris et Berlin veulent obtenir un engagement du G20 à éradiquer les paradis fiscaux. Ils exigent la publication, dès vendredi, d’une liste de centres «offshore» ne répondant pas aux normes internationales, une option toujours en discussion avec les Chinois et les Américains.

–   Deuxième axe : la titrisation, une technique financière qui consiste à transformer des crédits en obligations ensuite revendues à des investisseurs.

–   «Nous voulons que les banques gardent dans leurs comptes une partie de ce qu’elles titrisent», a indiqué Nicolas Sarkozy.

–   Paris et Berlin exigent également un contrôle plus strict des hedge funds et des agences de notation, dont le fonctionnement est jugé «scandaleux» par le président français.

–   Ils demandent enfin une «moralisation» de la rémunération des traders au niveau mondial afin qu’ils ne soient pas encouragés à prendre des risques excessifs. «Sur tous ces sujets, il y a des progrès, mais pas assez : nous devons être fermes et durs sur les détails», a estimé Angela Merkel. «Les Américains ont fait des efforts, mais le résultat n’y est pas», a ajouté Nicolas Sarkozy.

–   La priorité accordée par Paris et Berlin à la régulation vise autant à imposer les futures normes européennes au monde «anglo-saxon», jugé trop libéral, qu’à émousser la compétitivité de la City, première place financière d’Europe, jusqu’ici réputée pour sa permissivité. «Nous ne désignons personne, mais nous savons d’où la crise est venue…» a indiqué Nicolas Sarkozy. «La régulation n’est pas un gros mot, c’est un objectif majeur !», insiste-t-il. «Il y a une opportunité historique à saisir pour créer un monde nouveau», a-t-il ajouté, redoutant de voir certaines priorités franco-allemandes reléguées en annexe du document final. Sur le résultat du G20, la présidence britannique se montre plus sereine. «Il y a beaucoup moins de divergences avec les Américains que veut le faire croire le président français», note un négociateur britannique, admiratif du talent théâtral du président français. «Sur le fond, tout le monde est d’accord pour réguler mais il est clair que cela ne se fera pas demain, ni sur les ordres de Paris. Il faudra d’abord et avant tout convaincre le Congrès !»

Les Européens sourds aux appels à dépenser plus

–   Très offensif sur la régulation financière, le couple franco-allemand est plus discret sur la relance. «Nous avons pris les mesures nécessaires pour lutter contre la crise», a rappelé Angela Merkel mercredi. Les Européens refusent les appels à dépenser plus lancés par Washington ou le FMI, alors que la récession s’annonce plus violente dans la zone euro qu’aux États-Unis.

Même en comptant large, en incluant les dépenses sociales, le plan de relance européen s’élève à 400 milliards d’euros, soit 3,3 % du PIB, contre un effort budgétaire de 5,6 % du PIB aux États-Unis. «Nos plans de relance sont équivalents à ceux des Américains», assure Nicolas Sarkozy, sans oser se comparer aux Chinois, qui ont mis 460 milliards d’euros sur la table, soit 7 % de leur richesse sur deux ans. Et Pékin n’exclut pas de doubler la mise, en s’appuyant sur ses 2000 milliards de dollars de réserves de change.

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