Parigi presenta ai Ventisette un compromesso franco-tedesco sulla Unione Mediterranea

Le Monde       080313
Parigi presenta ai Ventisette un compromesso franco-tedesco sulla Unione Mediterranea
●    Finita la disputa, l’Unione Mediterranea (UM) è “integrata” nella politica mediterranea della UE, secondo il portavoce del governo tedesco.
●    L’Eliseo spera nel consenso dei Ventisette sul compromesso raggiunto per questo progetto pilota della nuova politica europea della Francia, che mirava a creare un’area di cooperazione privilegiata tra i paesi del Mediterraneo.
– Il compromesso è distante dalla visione iniziate di Sarkozy e del suo consigliere speciale, Guaino.
– È passato il principio di una presidenza paritaria Nord-Sud contro il desiderio della Germaina di una perfetta uguaglianza dei paesi membri.
– Però: i due direttori del segretariato permanente composto da una ventina di persone, saranno designati uno dal Sud e l’altro dai 27 UE.
– Anche paesi mediterranei come Italia e Spagna temono che la Francia cerchi di imporre i propri interessi nel Mediterraneo.
– Oltre alla Germania anche la Polonia non vuole mettere in discussione gli equilibri finanziari della politica europea di buon vicinato, che per 2/3 vanno ai paesi del Sud e1/3 a queli dell’Europa orientale, come l’Ucraina.

Non chiarito quali progetti rimarranno [del Processo di Barcellona?], e come saranno finanziati.

Le Monde       080313
Paris transmet aux Vingt-Sept un compromis franco-allemand sur l’Union[e] pour la Méditerranée
LE MONDE | 12.03.08 | 14h18 • Mis à jour le 12.03.08 | 14h18
BRUXELLES BUREAU EUROPÉEN
Moins de deux pages pour mettre un terme à la polémique qui a envenimé ces derniers mois les relations entre le président Sarkozy et la chancelière Angela Merkel. Mardi 11 mars, en prévision du Conseil européen qui se tient les 13 et 14 mars à Bruxelles, l’Elysée a fait parvenir à ses partenaires européens une présentation écrite, très succincte, du compromis négocié avec l’Allemagne sur son projet controversé d’Union[e] pour la Méditerranée.
–   L’Elysée espère sur cette base obtenir l’assentiment des Vingt-Sept pour ce projet phare de la nouvelle politique européenne de la France, qui visait à créer une zone de coopération privilégiée entre les pays du bassin Méditerranéen.
Après la rencontre de M. Sarkozy et Mme Merkel le 3 mars à Hanovre, où ils avaient annoncé s’être entendus sur les principes de ce compromis, il a fallu encore une semaine pour finaliser une proposition commune.
–   Berlin, tout ce temps, a fait planer un doute sur la participation de Mme Merkel au sommet de lancement de l’Union[e] pour la Méditerranée en juillet à Paris, au début de la présidence française de l’Union[e] européenne (UE). Il n’y a plus de querelle, l’Union[e] pour la Méditerranée est "intégrée" dans la politique méditerranéenne de l’UE, a déclaré au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, mercredi, le porte-parole du gouvernement allemand, Ulrich Wilhelm.
"NOUVEL ÉLAN"
La note précise l’articulation entre l’Union[e] pour la Méditerranée et les politiques déjà existantes au niveau des Vingt-Sept.
–   Loin de la "vision" initiale chère à M. Sarkozy et à son conseiller spécial Henri Guaino, le projet est censé donner un "nouvel élan" au processus de Barcelone, lancé voici plus de douze ans entre les deux rives de la Méditerranée. Les Français soulignent dorénavant la "convergence" entre les deux processus, les politiques déjà engagées devant "à terme" mener à l’émergence de l’Union[e] pour la Méditerranée.
–   Contrairement aux souhaits de l’Allemagne, qui a dès le début plaidé pour une parfaite égalité entre les Etats membres, le principe d’une présidence paritaire Nord-Sud occupée pour une période de deux ans par des ressortissants des pays riverains est acté.
–   En revanche les deux directeurs qui animeront le secrétariat permanent d’une vingtaine de personnes destiné à chapeauter l’initiative seront désignés l’un par les pays du Sud, l’autre par les Vingt-Sept.
Le document ne précise pas quels projets pourraient être retenus, et reste imprécis sur leurs financements. Les deux questions risquent pourtant d’animer les échanges lors du Conseil européen tant l’initiative demeure "confuse" aux yeux de nombreux diplomates européens à Bruxelles. Même les pays riverains, comme l’Italie et l’Espagne, craignent que Paris ne cherche à pousser ses propres intérêts dans la région.
–   Outre Berlin, plusieurs autres capitales, comme Varsovie, ne veulent pas entendre parler d’une remise en cause des grands équilibres budgétaires de la politique européenne de voisinage, qui bénéficient déjà pour deux tiers aux pays du Sud, et pour un tiers aux pays d’Europe orientale, comme l’Ukraine.
Philippe Ricard

Article paru dans l’édition du 13.03.08

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