Grecia, crisi, banche, Ue, Germania, Francia
Alexandrine Bouilhet
● Il primo ministro greco, Georges Papandreu, passa all’offensiva per strappare una promessa di aiuto a Germania e Francia, in vista degli incontri con la cancelliera tedesca, Merkel, e il presidente francese, Sarkozy,
● Annunciati tagli di bilancio per €4,8MD per la Grecia, Papandreu mette in concorrenza l’area dell’euro con l’FMI:
o se la UE non l’aiuta, la Grecia potrebbe rivolgersi all’FMI, il che metterebbe ulteriormente a rischio l’affidabilità dell’euro.
o Un eventuale finanziamento FMI richiederebbe l’approvazione dei paesi europei nel suo C.d.A.; molti paesi dell’area euro hanno già dichiarato di volere una soluzione europea e non l’intervento dell’FMI
– Dalla Germania Papandreu si aspetta garanzie statali per l’acquisto del debito greco da parte delle banche tedesche, il che consentirebbe di ottenere prestiti a tassi inferiori dell’attuale 6% a dieci anni, contro il 3% della Germania, il tasso più basso della zona euro.
– Timori per i legami di Papandreu con l’FMI e gli USA: è chiamato l’Americano, è nato e cresciuto negli USA.
La Merkel è sotto la pressione degli alleati di governo dell’FDP, contrari al salvataggio delal grecia a spese dei contribuenti tedeschi.
Papandréou met l’UE et le FMI en concurrence pour une aide
Par Alexandrine Bouilhet
03/03/2010 | Mise à jour : 20:08 Réactions (2)
– Le premier ministre grec a rappelé mercredi qu’il comptait sur la «solidarité» de l’Europe pour sortir de la crise.
– Aussitôt son plan d’austérité annoncé, le premier ministre grec Georges Papandréou est passé à l’offensive diplomatique, avant trois rendez-vous clés : Angela Merkel, à Berlin vendredi ; Nicolas Sarkozy, dimanche à Paris ; Barack Obama, lundi à Washington.
– Dans ce marathon, c’est l’étape de Washington, où se trouve le siège du Fonds monétaire international (FMI), qui inquiète le plus les Chancelleries européennes. «Le peuple grec attend la solidarité de l’Europe. C’est l’autre partie de l’accord avec l’UE», prévient Georges Papandréou. Si l’Union européenne ne l’aide pas, malgré les 4,8 milliards de coupes budgétaires annoncées mercredi, «la Grèce pourrait faire appel au Fonds monétaire international».
– Le message est on ne peut plus clair : la Grèce, qui a besoin de lever au plus vite entre 3 et 5 milliards d’euros sur les marchés pour refinancer une partie de sa dette, met en concurrence la zone euro et le FMI.
– La zone euro a promis son soutien financier en cas de besoin, mais elle est restée évasive sur les modalités de cette aide, entretenant la nervosité des marchés. Ces derniers ont reporté leurs paris sur la rencontre entre Georges Papandréou et Angela Merkel, demain à Berlin, espérant que le plan européen soit bouclé d’ici là. Mais ils risquent d’être déçus, une fois de plus. La discussion entre les deux chefs de gouvernement ne portera «en aucun cas sur des promesses d’aide quelconques», répète-t-on à la Chancellerie. Angela Merkel reste sous pression de ses alliés libéraux, hostiles à tout sauvetage de la Grèce aux frais du contribuable allemand.
Emprunter moins cher
– De son côté, Georges Papandréou s’impatiente. Il n’attend pas de Berlin une aide financière directe, mais des garanties publiques sur les achats de dette grecque par les banques allemandes, un geste qui lui permettrait d’emprunter moins cher et de rapprocher le taux consenti à la Grèce (6 % à dix ans) de celui de l’Allemagne (3,1 %), le plus bas de la zone euro.
– Faute d’un accord clair et précis, Georges Papandréou « l’Américain », surnommé ainsi car il est né et a été élevé aux États-Unis, menace de se jeter dans les bras du FMI. Le Fonds s’est toujours déclaré prêt à aider la Grèce, si elle le demandait, un affront pour la zone euro. «Dominique Strauss-Kahn et Georges Papandréou se téléphonent tous les jours », assure-t-on à Athènes. Une rencontre officieuse entre les deux hommes ne serait pas exclue, en marge de la visite d’État à Barack Obama.
Devant un tel chantage politique, l’Élysée a décidé de monter au créneau. Nicolas Sarkozy recevra Georges Papandréou dimanche à l’Élysée, avant le départ de ce dernier pour Washington. Pour lui rappeler quelques vérités européennes…