– All’ombra della crisi finanziaria, quasi inosservato il Bundestag (Parlamento tedesco) ha deciso di inviare un maggior numero di soldati in Afghanistan.
● Diventano sempre meno convincenti le argomentazioni pro-missione occidentale:
o la sicurezza tedesca si deciderebbe nell’Hindukush?
o I rapporti sulla situazione del fronte afghano sono sempre più pessimistici, calano le prospettive di successo.
– L’Occidente ha sottovalutato le proprie possibilità militari e di ricostruzione democratica.
● A sette anni dalla caduta del governo talebano non si è molto lontani dalla amara lezione imparata dall’URSS.
o Canada e Olanda hanno già comunicato il proprio ritiro, manca però una prospettiva su come e quando porre fine alla missione militare occidentale;
o l’argomento con peso sempre maggiore per il prolungamento della missione è il timore che la NATO perda di immagine.
Afghanistan : semaforo verde per il mantenimento delle truppe
– Approvato il mantenimento delle truppe francesi in Afghanistan, per 343 voti conto 210 dal parlamento francese, come richiesto dalla riforma costituzionale della scorsa estate, secondo la quale il parlamento deve ratificare le operazioni militari della Francia all’estero, se superano il 4 mesi
– contrario il PS: si va verso una guerra di occupazione; condizionare la permanenza francese a un mutamento di strategia;
– PCF+Verdi (GDR): denunciano lo scacco della missione militare internazionale, è una “sporca guerra”, chiedono il ritiro francese.
– Primo ministro, Fillon: doveri della Francia verso CdS ONU; occorre adeguarsi al nuovo contesto strategico richiederà qualche volta azioni militari forti e a distanza, nonostante la probabilità di perdite.
Il consenso attuale tra l’opinione (contrario il 62% dei francesi) sarebbe molto inferiore a quello del 2001, quando anche il PS aveva appoggiato la partecipazione all’operazione militare USA.
– Mehr deutsche Soldaten nach Afghanistan – fast unbemerkt hat das der Bundestag in dieser Woche im Windschatten der Finanzkrise beschlossen. War da ein Seufzer der Erleichterung zu hören, dass die unpopuläre Aufstockung und Verlängerung des Mandats so wenig Beachtung fand? Denn die Argumente, die einst Sinn und Zweck des westlichen Einsatzes erklärten, verlieren immer mehr an Überzeugungskraft: deutsche Sicherheit am Hindukusch? Stabilität für ein geschundenes Land?
– Es war nie leicht zu erklären, was uns Afghanistan angeht. Jetzt, da die Lageberichte von der afghanischen Front immer pessimistischer, die Erfolgsaussichten immer geringer werden, wird es noch schwerer, den Einsatz zu begründen. Gleichwohl münden die düsteren Analysen regelmäßig in die Schlusswende, dass es keine Alternative gebe. Das klingt am ehesten nach einer Verlängerung der Ratlosigkeit.
Teil der Lösung oder des Problems?
– Der Westen hat seine Möglichkeiten sowohl im Militärischen als auch beim Aufbau einer halbwegs demokratischen, stabilen Ordnung überschätzt. Selbst die vielgelobte zivile Aufbauarbeit ist immer weniger möglich, weil sich Helfer in viele Teile des Landes nicht mehr hineinwagen. Zudem quälen Zweifel, ob der westliche Einsatz Teil der Lösung ist oder Teil des Problems.
– Man werde in Afghanistan viel von den Russen lernen können, hatte die damalige Sicherheitsberaterin Condoleezza Rice in einem Anflug unfreiwilliger Weitsicht gesagt, als der Westen sich anschickte, die Taliban zu stürzen. Sieben Jahre später scheint er nicht mehr weit von der Lektion entfernt, die die Sowjetunion[e] bitter lernen musste.
– Schon haben Niederländer und Kanadier ihren Rückzug angekündigt, insgesamt aber fehlt es an einer Perspektive, wann und wie der Einsatz zu beenden wäre. Zugleich wird die Angst vor einem Gesichtsverlust der Nato zu einem immer gewichtigeren Argument für die Verlängerung des Einsatzes.
– In Amerika scheint Barack Obama der Überzeugung zu sein, dass sich der westliche Kampf gegen den Terrorismus in Afghanistan entscheidet, und er würde als amerikanischer Präsident Pakistan als Ursache vieler afghanischer Übel mehr als bisher in den Blick nehmen. Aber auch gegenüber der labilen Atommacht sind die Einflussmöglichkeiten des Westens begrenzt.
Afghanistan : feu vert pour le maintien des troupes
22/09/2008 | Mise à jour : 21:33 | Commentaires 32
– Le maintien des soldats français a été approuvé par 343 députés contre 210.
C’est en citant cette fameuse phrase de Churchill que le chef du groupe UMP à l’Assemblée, Jean-Louis Copé, a dénoncé hier le vote négatif de la gauche sur le maintien des troupes françaises en Afghanistan : «Lorsqu’on choisit le déshonneur pour s’épargner la guerre, on finit par avoir et le déshonneur et la guerre.»
– Malgré l’opposition du Parti socialiste, le maintien des troupes a cependant été approuvé confortablement hier par 343 voix contre 210. Le gouvernement avait choisi d’anticiper la mise en œuvre de la réforme constitutionnelle adoptée l’été dernier, qui stipule que le Parlement doit confirmer par un vote les opérations militaires de la France à l’étranger lorsqu’elles dépassent quatre mois.
– Défendant le maintien des troupes françaises en Afghanistan à la tribune de l’Assemblée nationale, François Fillon a rappelé la France «à ses devoirs de membre du Conseil de sécurité de l’ONU».
– Paris doit aussi s’adapter au nouveau contexte stratégique, qui conduira parfois ses forces armées à agir «loin et fortement». Même si ce choix risque de ne pas aller «sans probables pertes», le premier ministre considère que nos troupes doivent rester pour «assurer notre sécurité collective» et empêcher que le pays ne redevienne «le centre du terrorisme international». Sans compter qu’un désengagement de la France, au moment où celle-ci assure la présidence de l’Union[e] européenne, aurait des conséquences diplomatiques très importantes.
– On est pourtant bien loin du consensus qui existait entre la droite et la gauche en 2001. À l’époque, au lendemain des attentats du 11 Septembre contre le World Trade Center, Lionel Jospin et Jacques Chirac avaient décidé d’un commun accord de participer à l’opération déclenchée par les Américains pour chasser les talibans de Kaboul. Sept ans plus tard, un mois après l’embuscade qui a coûté la vie à dix de nos soldats dans la vallée d’Uzbin, 62 % des Français, selon un récent sondage BVA-Orange-L’Express, se disent opposés au maintien des troupes françaises en Afghanistan.
– Le Parti socialiste a justifié son non au maintien des troupes en dénonçant le glissement de l’opération «vers une guerre d’occupation». «Nous ne pouvons plus accepter d’avancer les yeux fermés dans un conflit sans fin», a affirmé Jean-Marc Ayrault. Pour le président du groupe socialiste, la France ne doit pas se désengager brutalement d’Afghanistan, mais elle doit «conditionner sa participation dans la coalition» à un «changement de stratégie».
– Le Vert Noël Mamère, qui s’exprimait hier au nom du groupe GDR (PCF, Verts), s’est montré beaucoup plus radical. Dénonçant «l’échec» de l’intervention internationale en Afghanistan, rejetant ce qu’il considère comme une «sale guerre», il a demandé le retrait pur et simple des troupes françaises.
À leur corps parfois défendant, droite, centre et gauche étaient pourtant bien d’accord hier sur deux choses : la certitude qu’il ne peut y avoir de solution strictement militaire en Afghanistan et la nécessité d’aborder ce pays compliqué avec une «approche globale». Une approche «géopolitique» englobant le Pakistan et ses zones tribales, qui servent de sanctuaire aux talibans, basée sur la démocratisation, la réconciliation et l’Afghanisation.