Le rivoluzioni arabe, un rompitesta per Obama

Libia, Usa, missione militare
Le Figaro       110307
Le rivoluzioni arabe, un rompitesta per Obama Laure Mandeville
Der Spiegel   110307
Scenari bellici – Obama alla ricerca della sua strategia per la Libia

– Fallito il tentativo della Casa Bianca di frantumare il campo filo-Gheddafi: dopo la consultazione con gli alleati si era dichiarata aperta a qualsiasi opzione compresa quella militare di una no-fly zone;

– Gheddafi ha risposto con una forte controffensiva costata centinaia di morti

o   e gli Usa si sono trovati in trappola, divisi tra la volontà di intervenire e il rischio di impantanarsi in un terzo conflitto in territorio islamico, che sta per divenire una guerra civile complessa e imprevedibile:

o   lo stesso dilemma per Ronald Reagan in Libano, Bill Clinton in Ruanda e Bosnia, e i Bush padre e figlio in Irak.

– L’Amministrazione americana è divisa tra:

o   I favorevoli ad un intervento limitato all’imposizione di una no-fly zone,[1] linea guidata dai senatori John McCain e Joseph Lieberman, e riunisce la corrente neocon filo democratica, molto influente con Bush, e una parte della diplomazia clintoniana, memore della passività nel genocidio in Ruanda; forte sostegno nell’équipe Obama da parte di Samantha Power (del Consiglio per la sicurezza) o di Anne Marie Slaughter (da poco uscita dal gruppo pianificazione del dipartimento di Stato).

o   I realisti che frenano, in particolare il ministro Difesa, Robert Gates: gli Usa non possono permettersi un terzo conflitto militare terrestre in Medio Oriente;

o   Rilevanti i rischi di una no-fly zone, che permetterebbe agli aerei americani di distruggere la potente difesa anti-aerea libica;

o   Lippman del Consiglio relazioni estere: non abbiamo imparato nulla?

– Obama non è un avventurista: fin dall’inizio della primavera araba si è preoccupato di non apparire come l’istigatore delle rivolte;

– La sua équipe ha sì dichiarato che occorre sostenere il cambiamento, ma ha adottato un profilo basso:

o   non si vuole che le masse arabe considerino un eventuale intervento come una nuova manifestazione del neocolonialismo americano.

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– [Spiegel] Secondo informazioni giornalistiche (New York Times) gli Usa starebbero preparandosi ad intervenire, navi da guerra (Kearsarge e Ponce) davanti alla costa a portata di tiro da Tripoli, aerei che disturbano le comunicazioni radio, truppe di terra pronte a sbarcare.

– Opzione armare gli insorti: aumenta negli Usa la pressione perché vengano forniti armamenti ai ribelli libici.

o   Come fornire le armi? Il giornale The Independent: Washington l’avrebbe chiesto all’Arabia Saudita di farlo, spiegando anche che i ribelli hano bisogno soprattutto di missili anticarro e granate da mortaio. Le forniture potrebbero giungere entro 48 ore (in una base aerea libica o presso l’aeroporto di Bengasi). Finora i sauditi non avrebbero dato risposta.

– L’opzione sarebbe vantaggiosa sotto diversi aspetti:

o   Gli Usa potrebbero sempre riservarsi un intervento militare, e calerebbe la pressione interna per una no-fly zone; non sarebbe più possibile per gli Usa criticare la repressione del regime saudita contro i propri oppositori.

o   A favore Stephen Hadley, ex consigliere sicurezza di George W. Bush: fornire un sistema di difesa anti-aerea ai ribelli, così si creano da soli una no-fly zone.

o   Il presidente della Commissione esteri del senato, John Kerry: «penso che nelle prossime settimane in un modo o nell’altro arriverà … una gran quantità di armi».

o   L’ex-governatore del New Mexico, Bill Richardson per armare i ribelli e no-fly zone.

– Gates, ministro Difesa, e il nuovo capo di stato maggiore, Bill Daley, si sono detti contro la dichiarazione di Kerry (sarebbe una specie di videogioco): Ultima opzione un intervento militare diretto, ma possibile l’imposizione di una no-fly zone.

Già ora diversi aerei ricognitori Awacs sopra la Libia, in contatto con il controllo aereo di Malta, che fornire informazioni agli americani sul traffico aereo sopra la Libia. Sulle navi da guerra ci sarebbero unità di mare, aria e terra del 26° corpo dei marine in grado di colpire a centinaia di km.: l’opzione sarebbe di introdurre truppe speciali per dare sostegno agli insorti, tattica usata anche in Afghanistan per vincere i talebani nel 2001.

[1] No-fly zone sul di quella imposta in Irak per i curdi e in Bosnia e Kosovo per neutralizzare i serbi.

Le Figaro        110307

Les révolutions arabes, un casse-tête pour Obama

Mots clés : intervention, Libye, Robert Gates, Barack Obama, Clinton Hillary

Par Laure Mandeville

07/03/2011 | Mise à jour : 06:01 Réactions (27)

–   Le patron du Pentagone, Robert Gates, a averti que l’armée américaine ne pourrait se permettre un engagement dans un troisième conflit militaire au Moyen-Orient.

–   À Washington, le président américain est partagé entre sa volonté de mettre fin au bain de sang et la crainte de s’embourber dans un troisième conflit sans fin en terre d’islam.

–   Intervenir militairement ou ne pas intervenir? Voilà que cette question qui a hanté ses prédécesseurs – de Ronald Reagan au Liban à Bill Clinton au Rwanda et en Bosnie, en passant par Bush père et fils en Irak –

o    vient ébranler Barack Obama dans ses certitudes. Lui qui s’était présenté comme l’homme du retrait d’Irak se retrouve confronté au dilemme déchirant qui rattrape un jour chaque patron des États-Unis: assister impuissant au massacre orchestré par les forces restées fidèles au régime Kadhafi contre son peuple en insurrection. Ou s’engager militairement dans une bataille, en passe, peut-être, de se transformer en guerre civile complexe et imprévisible.

–   Espérant donner le coup de grâce au régime du dictateur libyen, Obama avait sorti le grand jeu la semaine dernière, appelant le tyrannique colonel à quitter immédiatement le pouvoir. En consultation avec ses alliés, Hillary Clinton avait annoncé que «toutes les options étaient sur la table», y compris l’option militaire de l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, pour empêcher Kadhafi d’utiliser son aviation contre les manifestants désarmés.

o    La Maison-Blanche espérait que cette mobilisation extérieure serve à rallier les derniers soutiens de Kadhafi à l’opposition et suscite sa chute. Il n’en a rien été. Au prix de plusieurs centaines de morts, le tyran libyen a lancé une vaste contre-offensive qui a brouillé les cartes et plongé le pays dans le chaos. Du coup, l’Administration se retrouve piégée, déchirée entre sa volonté de mettre fin au bain de sang et la crainte de s’embourber dans un troisième conflit sans fin en terre d’islam.

–   Deux camps se font face à Washington.

o    Celui des partisans d’une intervention limitée à l’instauration de la zone d’exclusion aérienne. Mené par les sénateurs John McCain et Joseph Lieberman, ce camp, qui rassemble le courant néoconservateur prodémocratie si influent sous Bush ainsi qu’une partie de l’appareil diplomatique clintonien, hanté par la passivité de l’époque du Rwanda, appuie l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, sur le modèle de ce qui avait été fait en Irak pour les Kurdes et en Bosnie ou au Kosovo pour neutraliser l’action des Serbes. Cette approche a d’ardents défenseurs au sein de l’équipe Obama, comme Samantha Power, conseillère au Conseil de sécurité, auteur d’un livre sur «la politique étrangère américaine face aux génocides». «Au Rwanda, nous avons regardé. Au Kosovo, nous avons agi», résume Anne Marie Slaughter, qui vient de quitter la cellule de planification du Département d’État.

Les réalistes freinent

–   Le camp des réalistes freine en revanche des quatre fers. Ainsi le patron du Pentagone, Robert Gates, a-t-il averti que l’armée américaine ne pourrait se permettre un engagement dans un troisième conflit militaire terrestre au Moyen-Orient. Fustigeant «les paroles légères» des interventionnistes, il souligne les risques d’une zone d’exclusion, qui permettrait aux avions américains d’aller détruire la puissante défense antiaérienne libyenne. «N’avons-nous rien appris?» s’étrangle presque l’expert du Conseil pour les relations extérieures Thomas Lippman.

–   Obama, qui n’est pas un aventuriste, semble pour l’instant tenté de s’en tenir à des missions humanitaires. Il a en effet eu, depuis le début du printemps arabe, pour souci central de ne pas apparaître comme l’instigateur de l’incendie qui a enflammé les rues du Caire, de Tunis ou de Sanaa. Si son équipe a vite décidé qu’il fallait soutenir le changement, car «le statu quo n’était tout simplement pas viable», elle a adopté un profil bas, pour ne pas voler à la jeunesse arabe «sa révolution». Autant d’arguments qui seront soigneusement pesés avant de décider d’une intervention en Libye qui serait immanquablement perçue par la rue arabe comme une nouvelle manifestation du néocolonialisme américain.

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Der Spiegel     110307

07. März 2011, 11:39 Uhr

Militärszenarien – Obama sucht seine Libyen-Strategie

–   Kriegsschiffe vor der Küste, Flugzeuge, die den Funkverkehr stören, Bodentruppen bereit zum Einmarsch: Zeitungsberichten zufolge bereiten die USA einen eventuellen Militäreinsatz in Libyen vor. Washington soll außerdem Saudi-Arabien gebeten haben, Waffen an die Gaddafi-Gegner zu liefern.

–   Washington – In der US-Regierung gibt es Presseberichten zufolge immer konkretere Überlegungen für ein militärisches Vorgehen gegen Libyens Diktator Muammar al- Gaddafi: Laut "New York Times" bereiten die US-Streitkräfte sich auf einen eventuellen Militäreinsatz in Libyen vor. Wie die Zeitung unter Berufung auf ungenannte Regierungsmitarbeiter schreibt, werde der Einsatz von Flugzeugen im internationalen Luftraum vorbereitet, mit denen die Funkkommunikation in Libyen gestört werden könne. Zudem seien weitere Marineverbände vor der libyschen Küste in Stellung gegangen. Dem Zeitungsbericht zufolge liegen die beiden Angriffsschiffe "Kearsarge" und "Ponce" in Reichweite vor Tripolis.

–   Wie die "New York Times" weiter berichtet, befinden sich an Bord der beiden Schiffe See-, Luft- und Landstreitkräfte des 26. Marineexpeditionskorps, die fähig sind, über Hunderte von Kilometern zu agieren. Eine Option sei demnach, Sondereinsatztruppen in Libyen einzuschleusen, um die Aufständischen zu unterstützen. Diese speziell ausgebildeten Einheiten könnten die Kampfkraft der Rebellen praktisch über Nacht verbessern, schrieb die Zeitung. Diese Taktik sei auch in Afghanistan zum Sturz der Taliban 2001 eingesetzt worden.

–   Schließlich sei es auch möglich, die schlecht ausgerüsteten Aufständischen mit Waffenlieferungen zu unterstützen, hieß es in dem Bericht. In den USA stieg der Druck auf Präsident Barack Obama, Waffenlieferungen zuzulassen.

o    "Ich nehme an, dass eine Menge Waffen in den nächsten Wochen ihren Weg auf die eine oder andere Weise dorthin finden werden", sagte der Vorsitzende des Außenausschusses des Senats, John Kerry.

o    Ein direkter Militäreinsatz sei das Letzte, was gewollt sei, doch wäre die Einrichtung einer Flugverbotszone durchaus möglich, sagte Kerry weiter – dem widersprachen am Wochenende sowohl US-Verteidigungsminister Gates als der neue Stabschef im Weißen Haus, Bill Daley. "Eine Menge Leute reden über eine Flugverbotszone, als wäre es ein Videospiel oder so etwas", sagte Daley dem US-Sender NBC.

–   Der Ex-Gouverneur von New Mexico, Bill Richardson, sprach sich dafür aus, die Aufständischen "heimlich" mit Waffen zu versorgen und eine Flugverbotszone einzurichten. Stephen Hadley, der frühere Sicherheitsberater von Obamas Vorgänger George W. Bush, drang ebenfalls auf Waffenlieferungen nach Libyen. "Wenn es eine Möglichkeit gibt, den Rebellen Waffen in die Hände zu geben, wenn wir ihnen Flugabwehrsysteme geben können, so dass sie selbst eine Flugverbotszone über ihrem Gebiet durchsetzen können, wäre das hilfreich", sagte Hadley auf CNN.

–   Wie detailliert solche Waffenlieferungen von statten gehen könnten, darüber schreibt die Zeitung "The Independent". Dem Bericht zufolge hat Washington die Regierung in Saudi-Arabien – ein enger US-Verbündeter in der Region – in einem Schreiben gebeten, die Rebellengruppen in Libyen über eine Luftbrücke mit Waffen zu versorgen. Der Zeitung zufolge haben die Amerikaner den Saudis erklärt, die libyschen Rebellen bräuchten in erster Linie Raketen zur Panzerabwehr sowie Mörsergranaten, um sich gegen Angriffe der Gaddafi-Truppen wehren zu können. Die Versorgung mit Waffen könne binnen 48 Stunden erfolgen, so der Bericht. Die Flugzeuge mit dem Militärgerät müssten dann auf libyschen Luftstützpunkten oder auf dem Flughafen von Bengasi landen.

–   Eine Antwort Saudi-Arabiens auf die Anfrage der USA gibt es laut "Independent" bislang nicht. Für Washington ist das Lieferszenario in mehrerer Hinsicht günstig: Die US-Regierung könnte dann immer abstreiten, militärisch in Libyen vorzugehen. Der Druck auf Präsident Obama, eine Flugverbotszone über dem Land einzurichten, würde außerdem sinken – wenn die Rebellen dank der Waffen aus Saudi-Arabien erfolgreich gegen die Gaddafi-Truppen kämpfen.

–   Eine Kritik aus Washington an dem Vorgehen der saudischen Regierung gegen Protestler in dem Land wäre allerdings kaum noch möglich, sollte Saudi-Arabien den Wünschen der USA nach Waffenlieferungen nachkommen, gibt der "Independent" zu bedenken.

–   Bereits jetzt überfliegen der Zeitung zufolge mehrere US-Awacs-Aufklärungsflugzeuge den Luftraum nahe Libyen. Sie seien in ständigem Kontakt zur Luftfahrtkontrolle von Malta. Die Malteser versorgten die Amerikaner ihrerseits mit Informationen über die Luftraumbewegungen über Libyen. So wüssten die Amerikaner auch über die Reise eines Privatflugzeugs von Machthaber Gaddafi Bescheid. Der Jet soll Ende vergangener Woche von Libyen nach Jordanien und wieder zurück geflogen sein.

anr/AFP
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    * http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,749390,00.html

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