Forte appetito del padronato turco in Africa
Terzo ponte per il commercio tra Turchia e Africa : Per l’assistenza verso l’autosufficienza agricola
– Dal 2006 le associazioni padronali turche organizzano un incontro con gli omologhi africani, il Ponte del commercio Estero turco-africano, 3a edizione 13-17 maggio a Istanbul,
– organizzata da Tuskom, appoggiata da ministero Commercio estero e da quello degli Esteri, con la partecipazione di oltre 60 imprenditori marocchini (elettronica, agro-alimentare, costruzioni …), e rappresentanti dell’economia di 45 paesi africani su 52, una specie di “grande offensiva commerciale”; in totale 3500 operatori africani e turchi.
o 1300 i rappresentanti dell’economia che hanno partecipato nelle altre due edizioni, + 37 ministri e 70 alti funzionari, con accordi per transazioni oltre $2M.
– Tuskom: Confederazione degli uomini d’affare e degli industriali turchi, fondata nel 2005, raccoglie 12 000 uomini d’affari, per lo più dirigenti di PMI.
– 2003, Erdogan inaugura una “strategia di sviluppo delle relazioni economiche con i paesi africani”; la Turchia, 17a economia mondiale, dall’antichità ha mantenuto relazioni privilegiate con il continente africano, dove ha 7 ambasciate, a breve diverranno 21.
– Fornisce aiuti ai paesi africani tramite Tika, Agenzia turca di cooperazione internazionale, che ha 3 sedi in Africa ed un bilancio di $15 M.
– Il governo del Senegal si è detto disposto a rafforzare le relazioni con la Turchia: gli accordi di AGOA, sottoscritti [??] anche dal Senegal, offrirebbero interessanti opportunità alle imprese turche.
– In agosto 2008 verrà tenuto un vertice tra i capi di Stato di Turchia e Africa.
– Nel 2005 il volume dell’interscambio turco-africano era sui $10M.; nel 2005 +50%, con un forte potenziale di crescita: secondo Tuskom, l’Africa genera solo il 5% dei $300 M. di commercio estero turco.
– 2006: interscambio a $12 M.; 2008 previsti $20 M.; obiettivo per il 2012 $50 M.
– Le prospettive sarebbero buone: nel primo trimestre 2008, interscambio turco-africano x200%.
– Il governo turco ha sottoscritto accordi con 30 organizzazioni di operatori di diversi paesi africani.
– Di fronte alla forte crescita dei prezzi degli alimentari, i ministri del commercio dei paesi africani chiedono assistenza per la meccanizzazione dell’agricoltura;
– Ministro Commercio Estero turco: l’Africa ha interesse a sviluppare il suo enorme potenziale agricolo anche perché “sta per essere investita da uno tsunami alimentare”; la Turchia è disposta a fornire crediti ai paesi africani, nel quadro di un “commercio equo e solidale”;
Sta per installarsi in Africa Eximbank in appoggio agli operatori turchi ed africani; la Turchia intende integrare la Banca Africana di Sviluppo (BAS) e sta operando a progetti comuni con la BM e la Banca Islamica di Sviluppo (BIS).
L’Afrique est de plus en plus courtisée. Le sol du continent noir regorge de matières premières minérales et d’hydrocarbures.
– Les hommes d’affaires turcs sont à la recherche des opportunités. Et c’est dans ce sens, qu’ils organisent depuis 2006 un forum de rencontre avec leurs homologues africains. C’est ainsi que le Pont du commerce extérieur turco-africain entame, du 13 au 17 mai à Istanbul, sa 3e édition. C’est la Confédération des hommes d’affaires et industriels (Tuskon) qui l’organise. Elle est épaulée par le sous-secrétariat du commerce extérieur de Turquie et le ministère des Affaires étrangères. Plus d’une soixantaine d’entrepreneurs marocains (électronique, agroalimentaire, bâtiment…) y participent.
– Lors des précédentes éditions, pas moins de 37 ministres, 70 hauts fonctionnaires, 1.300 hommes d’affaires étaient présents. «Elles ont donné lieu à 50.000 rencontres d’affaires bilatérales. L’on estime que ces discussions ont généré un volume de transactions dépassant les 2 milliards de dollars», précise le président de Tuskon, Rizanur Meral. L’association patronale qu’il chapeaute a été fondée en 2005 à Istanbul. Composée de sept fédérations régionales, elle compte actuellement 12.000 hommes d’affaires, dont la plupart dirigent des PME. Le marché africain constitue pour eux un excellent débouché pour leurs exportations.
– Il y a trois ans, le volume des transactions entre le pays d’Atatürk et le continent noir se situait à 10 milliards de dollars. «En 2007, les échanges ont progressé de moitié, soit une année à peine après la 1re édition du Pont commercial. N’empêche que ses réalisations sont encore bien loin du potentiel réel», souligne Sadet Gul, l’un des fondateurs de l’association des hommes d’affaires turcs et marocains, récemment créée à Casablanca.
– En effet, selon les chiffres fournis par Tuskon, l’Afrique génère à peine 5% des 300 milliards de dollars du commerce extérieur de la Turquie. «C’est justement ces raisons qui nous ont poussé à organiser le Pont de commerce international entre la Turquie et l’Afrique», insistent les organisateurs.
Les déclarations du ministre turc du Commerce, Kürsad Tüzmen, sont cependant plus critiques: «Les pays occidentaux ont montré vis-à-vis de l’Afrique une logique de profits à sens unique et non pas une logique de profits mutuels. Notre objectif est d’établir une relation équilibrée basée sur un partenariat win-win». Une politique amorcée depuis 2003 par le gouvernement Erdogan à travers «la stratégie de développement des relations économiques avec les pays d’Afrique».
Trois ans plus tard, la Turquie récolte les premiers fruits: les échanges avec l’Afrique ont atteint près de 12 milliards de dollars. Et Ankara aujourd’hui compte atteindre d’ici deux ans, 25 milliards de dollars.
Troisième pont de commerce entre la Turquie et l’Afrique : Pour une assistance vers l’autosuffisance agricole
– ISTANBUL : Pour la troisième édition du pont de commerce entre l’Afrique et la Turquie tenu à Istanbul, la confédération des hommes d’Affaires tuskom a mis les petits plats dans les grands en accueillant leurs homologues africains en provenance de 45 pays africains sur les 52 que compte le continent, avec un objectif de coopération dans tous les domaines avec l’ensemble du continent. Une sorte de grande offensive commerciale.
– Pendant trois jours, toutes les opportunités d’Affaires du commerce, de la vente à l’investissement, au joint venture et le transfert de technologie ont été présentées. Près de 3500 opérateurs africains et turcs se sont rencontrés à la salle d’exposition en une séance pratique où chaque opérateur aura déjà calé rendez-vous avec tous les partenaires avec qui il est susceptible de traiter affaire. Le succès aidant, la salle est passé de 5.000 l’année dernière à 10.000 m2 cette année.
– Lors de la cérémonie d’ouverture, les ministres de commerce des pays africains confrontés pour la plupart à la montée vertigineuse des prix des denrées de première nécessité, ont à l’unanimité émis le souhait de se faire assister pour la production agricole par un transfert technologique.
– Ils ont eu une oreille attentive avec le ministre turc du Commerce extérieur, Kursad Tuzmen qui citant le poète Jalaludin Rumi, a souligné que « l’on n’a pas besoin d’un miroir lorsque l’on a un bon ami » et qu’avec le continent africain, les relations ont dépassé l’amitié pour la fraternité. Dans un élan enthousiaste et pathétique, il a averti qu’un Tsunami alimentaire guette le continent africain qui a intérêt à développer son énorme potentiel agricole et que la Turquie est prête à accompagner les efforts du continent pour une autosuffisance alimentaire.
– La Turquie propose à l’Afrique un autre type de coopération qui sorte des filières classiques selon le ministre qui a estimé que l’Afrique a besoin de crédits dans le cadre d’un nouveau système de financement et de régulation pour lui permettre de prendre ses parts de marché au niveau international. C’est pourquoi a-t-il souligné, la Turquie milite et œuvre pour un commerce international juste et équitable au bénéfice de tous. Pour cela, estime M. Tuzmen, il faut épauler l’Afrique à rompre avec le cycle infernal de la dette et de la pauvreté par une multiplication des accords de partenariats multisectoriels. Le gouvernement turc de même que l’ensemble de ses opérateurs économiques sont dans cette dynamique.
– Pour doper les activités commerciales, il a indiqué que la Eximbank va s’installer en Afrique pour appuyer les opérateurs économiques turcs et africains. Dans le même sillage, la Turquie entend intégrer la Banque Africaine de Développement (BAD) et travaille sur des projets communs avec la banque mondiale et la Banque Islamique de Développement (BID).
– Dans ce sillage, il a estimé que l’objectif de la Turquie est de faire passer le volume de commerce avec l’Afrique de 20 milliards cette année, à 50 milliards d’ici 2012 et que les perspectives sont bonnes avec une augmentation de 200% du volume de commerce rien que pour le premier trimestre de cette année. Il a indiqué que le transport qui constitue le goulot d’étranglement au plein épanouissement du commerce turco africain, trouvera une solution sous peu. Dans cette quête de relations commerciales poussées avec l’Afrique, le gouvernement turc a signé des accords avec 30 organisations d’opérateurs économiques de divers pays africains.
– Lors d’une rencontre avec les chefs de délégations africaines, le ministre des Affaires Etrangères, Ali Babacan, a estimé de son coté que recevoir 45 pays africains sur les 52 pays du continent est un rare privilège et que le gouvernement turc déploiera la politique nécessaire pour avoir les 7 pays manquants et avoir le continent en entier. Il a souligné que le pont commercial ne constitue qu’un juste retour des choses, la Turquie ayant entretenu depuis l’antiquité des relations privilégiées avec le continent.
– Il a rappelé que la Turquie, 17è économie du monde, avait déclaré l’année 2005, année de l’Afrique et a tracé un cadre pour redynamiser et développer la coopération avec les pays du continent. Il a estimé que son pays dispose à l’heure actuelle de 7 ambassades en Afrique et que l’objectif est d’arriver à 21 sous peu.
La Turquie œuvre aussi à la stabilité du continent en participant aux opérations de maintien de la paix dans le cadre des missions des Nations Unies. Elle porte aussi assistance à travers l’Agence turque de coopération internationale Tika qui dispose de trois bureaux en Afrique et d’un budget de 15 milliards. Il a révélé qu’au mois d’Août, il y aura un sommet des chefs d’Etat Turquie, Afrique. Le ministre du commerce, Mamadou Diop Decroix, dans le sillage de plusieurs ministres africains, a salué cette coopération et exprimé la disponibilité du gouvernement sénégalais à aller le plus loin possible avec le gouvernement et les autorités turcs. Il a expliqué que les accords de l’AGOA dont le Sénégal est bénéficiaire, constituent une belle opportunité pour les entreprises turques.