Editoriale – L'Europa e il Kosovo + die Welt

Le Monde       080217 [+ Die Welt, 16.2.08]
Editoriale – L’Europa e il Kosovo
●    La Ue si presenta ancora una volta in ordine sparso nei Balcani, ma vuole salvare le apparenze e non si frantumerà come accadde negli anni 1990.
●    Nessun paese UE si è opposto alla missione Eulex in Kosovo che sostituirà i 4000 operatori e poliziotti dell’amministrazione UNMIK dell’Onu. Eulex è la maggiore missione di politica di sicurezza e difesa UE, con un contingente di 2000 (ampliabile fino 2220, i maggiori contingenti saranno forniti da tedeschi ed italiani, saranno richiesti anche 1000 impiegati locali) poliziotti, giudici, guardie doganali a cui si aggiungeranno i 15000 [16000?]  soldati KFOR, di cui 2400 tedeschi.
o   Eulex, definita “Occupazione” da parte del leader serbo Milan Ivanovic, assumerà i compiti di polizia, giustizia e amministrazione civile attualmente svolti da UNMIK, sarà diretta dal generale francese Yves de Kermabon, ex comandante delle truppe NATO in Kosovo.
– Il protettorato internazionale sul Kosovo rimarrà ancora per anni, anche dopo la proclamazione di indipendenza. Dai primi di febbraio vi è stata dispiegata una riserva Nato con 500 soldati italiani;
– Il diplomatico olandese Feith sarà il consigliere del capo di Eulex, Kermabon, e in seguito assumerà anche la direzione del cosiddetto International Civilian Office (ICO), una specie di rappresentanza politica dell’ONU in Kosovo.
– Dato che l’ONU è divisa sulla questione Kosovo, ICO sarà gestita probabilmente solo dalla UE e da altri paesi occidentali.
– Diversamente dalle missioni civili UE finora, Eulex avrà anche competenze esecutive: avrà anche 700 poliziotti per il controllo delle manifestazioni.
o   I giudici e i procuratori di Eulex hanno il potere di avocare a se determinati casi, come crimini di guerra, terrorismo, criminalità organizzata, corruzione, crimini a base etnica.
– Oltre a tutti i paesi UE (tranne Malta), vi parteciperanno USA, Turchia, Croazia, Norvegia, Svizzera.
– Il suo bilancio previsto per i primi 16 mesi è di €205mn.; la durata prevista è 5-10 anni,
●    La UE, fondata per superare i nazionalismi, dà l’impressione di ricompensare il nazionalismo kosovaro;
o   Come potrà respingere l’autodeterminazione dei serbi di Mitrovica, nel Nord Kosovo, o dei serbi della  Republika Srpska in Bosnia-Herzegovina? In nome della ragione di Stato?
●    Per evitare che l’indipendenza del Kosovo diventi un nuovo fattore dell’instabilità balcanica, la UE dovrà investire di più in tutta la regione, in particolare per offrire una prospettiva europea alla Serbia.
– Da 9 anni il Kosovo dipende dagli aiuti internazionali, la disoccupazione è oltre il 40%, quasi la metà dei 2 milioni di abitanti vive sotto la soglia di povertà.
– Il Kosovo spera di attirare un maggior numero di investitori esteri, possiede ricchezze del sottosuolo e un importante potenziale in forza lavoro, lo slancio economico è reso difficile da infrastrutture pessime dalla corruzione e dal rischio di guerra commerciale con la Serbia.
– Esistono movimenti per la riunificazione con l’Albania, ma trovano scarsi seguaci; la maggioranza degli albanesi kosovari sono per uno Stato indipendente, non per una incorporazione.§§§
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– Il primo amministratore della provincia kosovara (1999-2001) è stato l’attuale ministro Esteri francese, Bernard Kouchner.
– La risoluzione 1244 ONU del giugno 1999 dava al Kosovo una autonomia sostanziale all’interno della Serbia, l’UNMIK doveva dotarlo di istituzioni autonome, presidenza, governo, parlamento, polizia e sistema giudiziario, boicottate dai 12000 serbi del Kosovo (sui 2 milioni di abitanti totali, 90% albanesi).
– I serbi considerano il Kosovo la culla della loro chiesa ortodossa.
Le Monde       080217
Edito du Monde – L’Europe et le Kosovo
LE MONDE | 16.02.08 | 12h42 • Mis à jour le 16.02.08 | 12h42
De l’indépendance du Kosovo, qui devait être proclamée dimanche 17 février, on pourrait dire ce que disait Churchill à propos de la démocratie : c’est la pire des solutions, à l’exception de toutes les autres. L’Union[e] européenne, qui tiendra le nouvel Etat sur les fonts baptismaux, le sait bien. Elle s’apprête à envoyer dans l’ancienne province de Serbie la plus importante mission qu’elle ait jamais décidée dans le cadre de sa politique de sécurité et de défense. Quelque 2 000 policiers, juges, douaniers vont s’ajouter aux 15 000 soldats de la KFOR pour "surveiller" l’indépendance du Kosovo.
Certes, les albanophones, qui représentent 90 % des deux millions d’habitants du Kosovo, sont favorables, dans leur écrasante majorité, à une indépendance qui apparaît comme l’issue logique de la guerre de 1999. Ils estiment même avoir fait preuve d’une longue patience après des années de résistance passive contre l’oppression serbe exacerbée à la suite de l’arrivée au pouvoir à Belgrade de Slobodan Milosevic, à la fin des années 1980, et après dix ans de tutelle onusienne. Mais l’indépendance, soutenue aussi par les Etats-Unis, suscite de fortes oppositions. De la part des Serbes, d’abord. Ceux-ci considèrent le Kosovo, où se trouve le Champ des Merles, haut lieu de leur défaite contre les Ottomans en 1389, comme le berceau de leur nation. Des Russes aussi, qui se sentent floués par les Occidentaux. De certains pays de l’UE, qui craignent, par contagion, de voir leurs minorités revendiquer les mêmes droits que les Kosovars.
–   L’Europe se présente encore une fois dans les Balkans en ordre dispersé. A la différence des années 1990 cependant, quand la Yougoslavie s’est effondrée, elle ne se déchirera pas. Elle est décidée à sauver les apparences. Même si certains parmi les vingt-sept membres de l’UE ne reconnaîtront pas le nouvel Etat, aucun ne s’est opposé à la mission au Kosovo.
–   Il n’en demeure pas moins que l’Europe joue à contre-emploi. Fondée sur le dépassement des nationalismes, elle donne l’impression de récompenser le nationalisme kosovar. Au nom de quoi refusera-t-elle l’autodétermination des Serbes de la région de Mitrovica, au nord du Kosovo, voire celle des Serbes de la Republika Srpska en Bosnie-Herzégovine ? Au nom de la raison d’Etat ?
Loin d’être comme chacun l’espère le dernier soubresaut de la dissolution de la Yougoslavie, l’indépendance du Kosovo ne serait alors qu’un nouvel épisode de l’instabilité balkanique. Pour conjurer ce danger, l’UE devra s’investir, plus encore qu’elle ne le fait actuellement, dans toute la région. Et en particulier en Serbie, qui doit pouvoir croire en son avenir européen. Cette politique coûtera cher en ressources matérielles et humaines. Les Européens doivent en être conscients.
Article paru dans l’édition du 17.02.08
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Le Monde       080217
La fin d’un statu quo intenable à Pristina comme à Belgrade
LE MONDE | 16.02.08 | 12h42
La proclamation officielle de l’indépendance du Kosovo, attendue dimanche 17 février, entérine une situation qui existe de facto sur le terrain depuis la mise sous tutelle de l’ONU de cette province de Serbie, à la fin de la guerre entre l’armée serbe de Slobodan Milosevic et la guérilla albanaise de l’Armée de libération du Kosovo (UCK), après l’intervention de l’OTAN en 1999.
En privé, la plupart des hommes politiques serbes le reconnaissent : "Le Kosovo est perdu." Publiquement en revanche, à l’exception notable du jeune démocrate libéral Cedomir Jovanovic, aucun responsable serbe ne prendrait le risque de le répéter, sous peine de signer sa mort politique.
–   La résolution 1244 des Nations unies, adoptée en juin 1999, avait officiellement doté le Kosovo d’une "autonomie substantielle" au sein de la Serbie. Et l’une des taches de la Mission des Nations unies pour le Kosovo (Minuk), chargée d’administrer la province, consistait à la doter d’institutions autonomes : présidence, gouvernement, Parlement, police et système judiciaire répondant à des codes différents de ceux en vigueur à Belgrade.
Sans revenir à l’architecture institutionnelle en vigueur au temps de la Yougoslavie de Tito, il s’agissait de faire revivre des organes de pouvoir que Slobodan Milosevic avait rayés d’un trait de plume en 1990, au début de son ascension politique, et de combler le vide laissé par le départ de l’administration serbe au Kosovo, partie dans le sillage de l’armée après la capitulation en juin 1999. Sous la pression de Belgrade, les représentants des quelque 120 000 Serbes restés au Kosovo (sur une population totale de 2 millions d’habitants, albanais à 90 %) ont boycotté ces institutions autonomes.
POSITIONS INCONCILIABLES
Le seul point longtemps resté en suspens était la question, centrale, du statut du Kosovo. La priorité était de remettre la province sur pied, de "remplir la coquille vide sans se soucier du nom que l’on donnera à cette coquille : province ou Etat", selon l’expression de
–   Bernard Kouchner, premier administrateur de la province (1999-2001). Le tabou était d’autant plus lourd qu’il ne faisait pas de doute que la position de Belgrade – "moins que l’indépendance et plus que l’autonomie" pour une province que les Serbes considèrent comme le berceau de leur Eglise orthodoxe – était inconciliable avec le désir d’indépendance des Kosovars albanais.
L’assassinat, en 2003, du premier ministre serbe proeuropéen Zoran Djindjic a également fait disparaître de la scène le seul homme politique de Serbie qui aurait sans doute été capable de négocier ce dossier d’une façon pragmatique, sans cette charge émotionnelle qui a souvent poussé Belgrade, soutenue par la Russie, à la surenchère.
–   Deux ans de négociations à partir de 2006 – d’abord menées par un médiateur de l’ONU, l’ex-président finlandais Martti Ahtisaari, puis par une "troïka" Etats-Unis-Russie-Union[e] européenne – n’y ont rien changé.
Certes, les deux camps partageaient la même conviction que le statu quo était intenable. Les Albanais du Kosovo l’ont bruyamment rappelé lors des sanglantes émeutes de 2004, qui ont eu pour effet de ramener le dossier kosovar sur les agendas diplomatiques. Certes, Serbes et Albanais se sont assis à la même table pour trouver des solutions concrètes garantissant la protection des droits des minorités ou pour imaginer une forte décentralisation du pouvoir au niveau local. Mais, sur le fond, rien n’a permis de rapprocher Belgrade et Pristina, ni de recréer un climat de confiance.
Christophe Châtelot

Article paru dans l’édition du 17.02.08

Die Welt     080216

Februar 2008, 15:09 Uhr
Kosovo – Serben nennen EU-Krisenmission "Besatzung"
Die serbische Provinz Kosovo wird sich am Sonntag für unabhängig erklären. Weil die Lage in der Region immer noch unübersichtlich ist, hat die Europäische Union[e] beschlossen, eine Mission aus 1800 Beamten auf den Balkan zu entsenden.
–   Die Serben im Kosovo lehnen die europäische Krisenmission Eulex strikt ab. Die Mission komme einer „Besatzung“ gleich, sagte der Führer der Serben im Kosovo, Milan Ivanovic. „Weder Serbien noch die Serben im Kosovo werden die EU-Mission akzeptieren.“
Zuvor war die EU-Mission für das Kosovo endgültig beschlossen worden. Nach Ablauf einer Widerspruchsfrist für die 27 EU-Regierungen wurde das Mandat im Amtsblatt der Europäischen Union[e] veröffentlicht. Die sogenannte Eulex-Mission soll aus 1800 Beamten bestehen, darunter Polizisten, Richter, Staatsanwälte, Zöllner, Justizvollzugsbeamte und Verwaltungsexperten. Die meisten werden nach Diplomatenangaben voraussichtlich aus Deutschland und Italien kommen.
–   Eulex soll den Aufbau rechtsstaatlicher Institutionen im Kosovo unterstützen. Die seit 1999 unter UN-Verwaltung stehende serbische Provinz will sich am Sonntag um 15 Uhr für unabhängig erklären. Für die Vorbereitung des Eulex-Einsatzes sind nach Angaben eines EU-Beamten 120 Tage angesetzt. Demnach könnte Eulex frühestens Mitte Juni seine Arbeit aufnehmen.
–   Für die ersten 16 Monate des Einsatzes sind Kosten von 205 Millionen Euro veranschlagt, das Mandat gilt zunächst für 28 Monate.
–   Zum Chef der Mission wurde der französische Ex-General und ehemalige KFOR-Kommandeur Yves de Kermabon berufen. Zugleich wurde auch die Nominierung des EU-Sondergesandten (EUSR) für das Kosovo, Pieter Feith, offiziell bekanntgegeben. Seine Amtszeit läuft bis Ende Februar 2009. Der niederländische Diplomat Feith soll Eulex -Chef De Kermabon politisch beraten und später auch die Leitung des sogenannten International Civilian Office (ICO) übernehmen, einer Art politischen Vertretung der internationalen Gemeinschaft im Kosovo.
–   Da die Vereinten Nationen in der Kosovo-Frage gespalten sind, wird das ICO nach Angaben Brüsseler Diplomaten voraussichtlich allein von der EU und weiteren westlichen Staaten getragen werden.
Der EU-Außenbeauftragte Javier Solana erklärte, die Ernennung von de Kermabon und Feith spiegle den vertieften Einsatz der Europäischen Union[e] in den westlichen Balkan-Staaten wider. Beide hätten ein umfassendes Wissen über die Region.
Sonder-Kompetenzen für die Eulex
–   Anders als die bisherigen zivilen EU-Missionen soll Eulex neben Beratungs- und Ausbildungsfunktionen auch exekutive Kompetenzen haben. So sollen unter den Polizisten nach Angaben aus Diplomatenkreisen 700 sein, die unter anderem zur Kontrolle von Demonstrationen eingesetzt werden könnten.
–   Die ins Kosovo entsandten Richter und Staatsanwälte sind ermächtigt, bestimmte Fälle an sich zu ziehen. Genannt werden im Eulex -Mandat „Kriegsverbrechen, Terrorismus, organisiertes Verbrechen, Korruption, ethnische motivierte Verbrechen, Wirtschaftsverbrechen und andere schwere Fälle“. Im Notfall können Vertreter von Eulex in Absprache mit dem künftigen ICO-Chef Feith sogar „Entscheidungen der zuständigen kosovarischen Behörden rückgängig machen oder annullieren“.
–   Die völkerrechtliche Grundlage des Einsatzes war innerhalb der EU lange umstritten. Das Mandat stützt sich auf die UN-Resolution 1244 aus dem Jahr 1999, auf deren Grundlage bereits die laufende UN-Mission im Kosovo stationiert wurde. Das EU-Mitglied Zypern hatte dies zunächst abgelehnt, weil in der Präambel der Resolution 1244 die territoriale Unversehrtheit der Bundesrepublik Jugoslawien hervorgehoben wird. Deren Rechtsnachfolgerin, die Republik Serbien, wird mit der bevorstehenden Unabhängigkeitserklärung des Kosovos geteilt werden.
Zudem legt es die Resolution 1244 in die Hände des UN-Generalsekretärs, „eine internationale zivile Präsenz im Kosovo zu etablieren“. Eine Ermächtigung von UN-Generalsekretär Ban Ki-moon für die EU-Mission steht bislang jedoch aus.
Ban habe aber „die Bereitschaft der EU, eine größere Rolle im Kosovo zu spielen, zur Kenntnis genommen“, heißt es im Eulex -Mandat.
AFP/AP/Reuters/sa
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Die Welt          080216
16. Februar 2008, 16:39 Uhr
Von Martin Lutz, Clemens Wergin, Peter Müller, Thomas Roser
Fragen zur Unabhängigkeit – Wird sich Kosovo Albanien anschließen?
Die südserbische Provinz Kosovo will sich am Sonntag gegen den Willen des Mutterlandes Serbiens für unabhängig erklären. WELT ONLINE stellt neun Fragen zur Zukunft des neuen Landes, zur Gefahr einer militärischen Gewalt und zu der Anerkennung des neuen Staates durch den Westen.
Neun Jahre nach Ende des Krieges strebt der Kosovo gegen den Willen des bisherigen Mutterlands Serbien in die Eigenstaatlichkeit. Ministerpräsident Hashim Thaci erklärte gestern, dass Sonntag die Unabhängigkeit ausgerufen werde. Was bedeutet ein unabhängiges Kosovo für die Provinz selbst, für Serbien und für Europa? Die wichtigsten Fragen.
1. Droht nach der Unabhängigkeit des Kosovo Gewalt?
Im Moment ist der Ausbruch von Gewalt eher unwahrscheinlich. Serbien lehnt die Unabhängigkeit zwar als völkerrechtlich illegal ab, hat aber den Einsatz militärischer Mittel ausgeschlossen: Nur falls die Sicherheit der Minderheit der 100000 im Kosovo verbliebenen Serben bedroht sei, will Belgrad Militäraktionen erwägen. Ob es zu neuen Fluchtbewegungen aus den serbischen Enklaven im Süden Kosovos oder einer Abspaltung des fast vollständig von Serben besiedelten Nordens kommt, hängt auch davon ab, ob der neue Staat seiner Minderheit eine wirtschaftliche Zukunft bieten kann. Seit den Ausschreitungen von 2004, als serbische Häuser und Kirchen in Flammen aufgingen, sitzt das Misstrauen tief.
2. Welche staatlichen Symbole hat das neue Land?
Die traditionelle Flagge der Kosovo-Albaner ist mit der Albaniens identisch: schwarzer Doppeladler auf rotem Grund. Mit Rücksicht auf die Minderheiten sollen albanische Symbole in der neuen Flagge vermieden werden. Nach einem Wettbewerb wurden drei Vorschläge in die engere Wahl genommen, das Parlament hat noch nicht entschieden.
3. Was tut Europa, um Kosovo zu unterstützen?
Die EU hat die Entsendung von 1800 Polizisten und Juristen beschlossen. In der Nacht zum Samstag hatten die Regierungen dem Operationsplan Eulex zugestimmt. 1500 Polizisten, 300 Richter und Staatsanwälte sollen einheimische Kollegen ausbilden und auch selbst – mit exekutiven Befugnissen – Rechtsstaatlichkeit garantieren. Für die ersten 16 Monate rechnet die EU mit Kosten in Höhe von 200 Millionen Euro.
–   Doch auch ein unabhängiges Kosovo wird vermutlich noch Jahre unter internationaler Kuratel stehen.
o    Die Kfor-Truppen mit 16000 Soldaten (davon 2400 Deutsche) werden bis auf Weiteres im Kosovo stationiert bleiben.
o    Seit Anfang Februar ist eine Nato-Reservetruppe mit 500 italienischen Soldaten in die Provinz verlegt worden. Die 4000 Mitarbeiter und Polizisten der UN-Verwaltung werden von der Eulex-Mission abgelöst.
4. Wer hat die Regierungsgewalt?
Laut Plan des UN-Vermittlers Martti Ahtisaari soll die Regierungsgewalt nach vier Monaten von der UN-Verwaltung auf die Kosovo-Regierung übergehen. Die neue EU-Mission kann in die kosovarischen Regierungsgeschäfte intervenieren. Erschwert wird der Austausch der internationalen Zivilverwaltung allerdings durch den Widerstand Russlands und Serbiens.
5. Wird die EU einen unabhängigen Kosovo anerkennen?
Die Entscheidung muss von jedem Mitgliedsstaat einzeln getroffen werden. Während Deutschland, Frankreich, Italien und Großbritannien den neuen Staat kurz nach Erklärung der Unabhängigkeit anerkennen wollen, dürften Zypern, Griechenland, Rumänien und Spanien vorerst auf eine Anerkennung verzichten – sie fürchten, dass sich Minderheiten im eigenen Land den Kosovo zum Vorbild nehmen könnten. Am Montag will die EU eine gemeinsame Erklärung verabschieden, in der alle Mitgliedsländer die Unabhängigkeit zur Kenntnis nehmen. Die Erklärung soll nach außen eine einheitliche Position suggerieren, aber hinter den Kulissen wird über den Wortlaut gestritten. Mit der Aufnahme des Kosovo in internationale Organisationen ist vorerst nicht zu rechnen: Serbien und Russland sind dagegen.
6. Wird Deutschland mehr Soldaten und Polizisten in den Kosovo schicken müssen?
Die Zahl der Soldaten bleibt im Wesentlichen gleich. Die Eulex-Mission soll im Bedarfsfall auf bis zu 2200 Personen aufgestockt werden. Deutsche und Italiener werden voraussichtlich die größten Kontingente der Kosovo-Mission stellen. In einer ersten Ausschreibung des Bundesinnenministeriums wurden bereits 63 deutsche Polizisten ausgewählt. Weitere sollen hinzukommen.
7. Ist der Kosovo allein überhaupt lebensfähig?
–   Seit neun Jahren hängt die Provinz am internationalen Tropf – und wird das vorläufig auch weiter tun. Die Arbeitslosigkeit liegt bei über 40 Prozent, fast die Hälfte der gut zwei Millionen Einwohner lebt unter der Armutsgrenze.
–   Pristina hofft, nach der Klärung der Statusfrage endlich mehr ausländische Investoren anzulocken. Kosovo verfügt zwar über zahlreiche Bodenschätze und ein großes Arbeitskräftepotenzial. Doch die schlechte Infrastruktur, die Korruption und ein möglicher Handelskrieg mit Serbien erschweren den Aufschwung.
8. Wie sieht die Zukunft des Kosovo aus?
Schon im zerfallenen Jugoslawien galt der Kosovo als Armutsregion. Und auch die Perspektiven nach der Unabhängigkeit sind nicht allzu gut. Mindestens ein Jahrzehnt dürfte angesichts der ethnischen Spannungen die internationale Präsenz noch währen. Das Ziel eines EU-Beitritts scheint angesichts der wirtschaftlichen Malaise noch in weiter Ferne. Doch trotz der miserablen Ausgangslage blickt zumindest die Mehrheit der Kosovo-Albaner hoffnungsfroh in die Zukunft: Laut einer UN-Studie gelten sie als eines der optimistischsten Völker der Welt.
9. Warum schließt sich der Kosovo nicht Albanien an?

Bewegungen für einen Zusammenschluss gibt es zwar in Albanien wie im Kosovo, doch sie haben nur wenige Anhänger. Die Albaner im Kosovo haben mehrheitlich stets für einen unabhängigen Staat gekämpft und nicht für einen Anschluss. Der albanische Ministerpräsident Sali Berisha sagt, Albanien und Kosovo würden erst in der EU vereint sein.

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