EDF si prende il numero due dell’elettricità in Belgio

Le Figaro       090512

EDF si prende il numero due dell’elettricità in Belgio

●     Il gruppo francese dell’elettricità, EDF, si posiziona bene in Belgio, acquisendo per €1,3 MD da Centrica il 51% di SPE (secondo fornitore di gas ed elettricità in Belgio, con 1700 megawatt di potenza installata, contro i 13 300 MW di GDF Suez);

●     EDF cede a Centrica, gruppo britannico del gas e della distribuzione di energia, il 20% di British Energy (BE, primo gruppo britannico nell’elettricità), (costo €2,5MD);

        BE era stata acquisita nel 2008 da EDF, costo €15MD, la maggiore acquisizione nella storia di EDF.

–   Importanza dell’ingresso in SPE:

o   SPE ha 1,6 mn. di clienti;

o   il Belgio è un mercato energetico chiave per le numerose interfacce con aree limitrofe, cominciando dalla Germania. Il Benelux è il cuore dell’area di azione di EDF, presente in Francia, UK, Germania, Svizzera e Italia.

o   Le varie filiali di EDF offrono anche uno sbocco alla sua produzione di nucleare.

–   2004-2005, EDF esce dall’America Latina, si riconcentra sull’Europa, mira anche all’Est Europa.

–   EDF ha fatto diversi forti investimenti, deve liberarsi dai debiti; prevede circa €5MD di ordini per il 2009-2010 (senza la vendita della quota di BE a Centrica);

–   varie ipotesi circolanti, compresa l’apertura del capitale di RTE (linee ad alta ed altissima tensione), sua filiale al 100%.

Iniziate le grandi manovre per il rilancio del nucleare in GB

●     Per il nucleare britannico competono con EDF anche i due colossi tedeschi dell’energia, E.on e RWE; il consorzio da essi creato ha vinto due delle aree messe all’asta dall’autorità per lo smantellamento del nucleare britannico (NDA)

–   Centrica è il nuovo partner di EDF per costruzione e sfruttamento nuove centrali nucleari in UK. EDF e Centrica si devono ora occupare dell’impianto in GB di 4 EPR, reattori di nuova generazione (il primo operativo entro il 2017).

British Energy dispone della maggior parte delle aree su cui saranno costruite le infrastrutture.

Le Figaro        090512

EDF s’offre le numéro deux de l’électricité en Belgique

Frédéric de Monicault

12/05/2009 | Mise à jour : 11:22 | Commentaires 2 | Ajouter à ma sélection

–   Pour entrer au capital de British Energy – acheté par EDF en 2008 -, le distributeur d’énergie britannique Centrica a accepté de céder au groupe français sa participation (51 %) dans SPE, le deuxième fournisseur de gaz et d’électricité en Belgique.

–   Le groupe français rachète 51 % de SPE au britannique Centrica, son nouveau partenaire dans British Energy.

–   L’Europe de l’énergie n’est décidément pas un vain mot. En négociation depuis plusieurs mois pour finaliser son implantation en Grande-Bretagne, voici que le développement d’EDF passe aussi par la Belgique. Une étape de plus, officialisée hier, dans la trajectoire d’un groupe qui entend faire de la «plaque européenne» son territoire domestique.

–   Cette diagonale entre le Royaume-Uni et la Belgique ne doit rien au hasard. Pour entrer au capital de British Energy – acheté par EDF en 2008 -, le distributeur d’énergie britannique Centrica a accepté de céder au groupe français sa participation (51 %) dans SPE, le deuxième fournisseur de gaz et d’électricité en Belgique.

–   EDF versera 1,3 milliard d’euros pour cela, tandis que Centrica a mis 2,5 milliards d’euros sur la table pour prendre 20 % du capital de British Energy. Le schéma initial tablait sur 3,3 milliards pour 25 %, mais EDF a consenti une réduction de 6 % tenant compte de la position minoritaire de Centrica.

Au cœur de l’Europe

–   L’année dernière, EDF avait déjà fait valoir son intérêt pour la participation de Gaz de France dans SPE (25,5 %) avant que Centrica ne fasse jouer son droit de préemption. Voici donc l’électricien français en bonne position dans un nouveau pays européen, même si avec ses 1 700 mégawatts (MW) de puissance installée, SPE arrive loin derrière les 13 300 MW de GDF Suez.

–   Toutefois, SPE ne vaut pas seulement par sa base de clientèle (1,6 million de foyers). Comme on le souligne dans l’entourage d’EDF, «la Belgique est un marché énergétique clé en raison des nombreuses interfaces avec les zones électriques et gazières limitrophes, à commencer par l’Allemagne» .

–   Effectivement, le Benelux est au cœur du périmètre tracé progressivement par EDF, présent désormais en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse et en Italie. Avec, à chaque fois, la même logique qui veut qu’EDF soit à la fois investisseur et exploitant. Pour le groupe français, ces différentes filiales offrent aussi un débouché naturel à sa production nucléaire française, même si le potentiel des interconnexions (les «nœuds électriques» entre les pays) reste largement à optimiser.

–   Aujourd’hui, le recentrage sur le Vieux Continent, amorcé en 2004-2005 (avec notamment la sortie d’Amérique latine), ne souffre plus guère de lacune, même si on sait qu’EDF regarde aussi attentivement du côté de l’Europe de l’Est.

–   Il reste que l’entreprise, après plusieurs investissements massifs, doit aussi songer à se désendetter. Un volume de l’ordre de 5 milliards d’euros est prévu sur la période 2009-2010, dans lequel ne rentre pas la vente de 20 % de British Energy à Centrica. Plusieurs scénarios circulent, dont l’ouverture du capital de RTE, la filiale à 100 % d’EDF en charge des lignes haute et très haute tension. Mais rien n’est fait pour le moment.

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Les grandes manœuvres pour la relance du nucléaire en Grande-Bretagne ont démarré

–   EDF a désormais trouvé son partenaire dans le cadre de la construction et l’exploitation des nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni. Il s’agit du gazier et distributeur d’énergie britannique Centrica. Tout sauf un inconnu car, l’année dernière, au moment où le groupe français finalisait le rachat de British Energy, le scénario d’une prise de participation – de Centrica – dans le premier électricien britannique avait été immédiatement évoqué.

–   Londres se félicitant de voir un acteur national associé à la relance de l’atome civil. En tout, les discussions entre les deux parties (EDF et Centrica) auront duré quelque cinq mois : en marge des négociations financières, ce sont les questions de gouvernance, encore plus cruciales en matière de nucléaire, qui ont nourri les échanges. Désormais, les deux entreprises vont pouvoir se consacrer entièrement au volet industriel du dossier : à savoir l’implantation de quatre EPR, le réacteur de nouvelle génération, sur le sol britannique. Le premier étant prévu pour être opérationnel à l’horizon de 2017.

–   Si la cible British Energy se révélait aussi stratégique pour EDF, c’est tout simplement parce que cet opérateur dispose de la plupart des terrains sur lesquels seront construites les futures infrastructures. De quoi justifier les 15 milliards d’euros mis sur la table par le groupe français, correspondant à la plus grosse acquisition de son histoire. Pour autant, EDF n’est pas le seul géant à vouloir orchestrer la relance du nucléaire en Grande-Bretagne. La semaine dernière, deux terrains mis aux enchères par l’Autorité de démantèlement nucléaire britannique (NDA) ont été remportés par le consortium constitué de deux plus gros énergéticiens allemands, E.ON et RWE.

F.M.

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