Cooperazione militare : i curdi corteggiano la Francia
● Mentre aumentano gli scontri nel Nord Irak tra Curdi ed arabi, i responsabili curdi stanno cercando di ottenere una cooperazione militare di Parigi con i peshmerga, la milizia di sicurezza delle province curde,
● grazie ai proventi petroliferi, i curdi stanno cercando di rafforzare la propria posizione prima che i militari americani se ne vadano dall’Irak, a fine 2011,
o l’autonomismo curdo è contrastato dal primo ministro Nouri al-Maliki.
o Il ministro Esteri francese, Kouchner ha legami con il curdi.
● I curdi hanno chiesto armi e addestramento in Francia per i loro soldati; Parigi cerca di prendere tempo.
o Finora la cooperazione francese con i curdi era limitata a scambio di informazioni; dal 2007 c’è un consolato francese ad Erbil, dove società francesi partecipano al boom economico della regione;
Da mesi Parigi sta negoziando per contratti petroliferi e militari con Baghdad, ed ha dichiarato di non voler agire su tale questioni in modo da irritare il governo centrale iracheno.
Coopération militaire: les Kurdes courtisent la France
Par Georges Malbrunot le 12 septembre 2009
– Des armes françaises réclamées au Kurdistan! Alors que les accrochages, au nord de l’Irak, sont de plus en plus fréquents entre Kurdes et Arabes, les responsables kurdes ont multiplié, ces derniers mois, les tentatives d’approche pour que Paris entame une coopération militaire avec les peshmergas, ces miliciens qui assurent la sécurité dans les provinces kurdes.
– « On nous a demandé de l’équipement militaire, mais aussi des formations en France pour leurs hommes », affirme au Figaro un diplomate, qui ajoute : « Nous bottons en touche à chacune de leurs demandes, en leur conseillant de passer par le gouvernement central à Bagdad, qui relaiera leurs requêtes. Ces demandes nous mettent dans l’embarras, compte tenu des amitiés kurdes de Bernard Kouchner (le ministre des Affaires étrangères, ndlr) et de son vif intérêt pour le développement du Kurdistan ».
– A Bagdad, le Premier ministre, Nouri al-Maliki, s’oppose aux aspirations autonomistes kurdes. Mais grâce à l’argent du pétrole dont ils disposent, ces derniers cherchent à renforcer leurs positions, avant la fin du retrait militaire américain d’Irak, au plus tard fin 2011.
– Jusqu’à présent, la coopération entre Paris et les Kurdes se limitait aux échanges de renseignements. Depuis 2007, la France dispose d’un consulat à Erbil, où des entreprises françaises participent au boom économique local. Mais en matière d’armement, comme de pétrole, la position de Paris est claire: "ne faisons rien qui puisse fâcher le gouvernement central à Bagdad". Normal: la France, même si elle reconnaît le fait kurde, reste fermement attachée à l’unité de l’Irak. Et elle négocie depuis des mois d’importants contrats pétroliers et militaires avec Bagdad.