● Per i dirigenti cinesi di delinea lo spettro di una primavera sociale calda, il 2009 previsto come anno più duro per le campagne cinesi dal 2000.
o 20 milioni circa di lavoratori migranti sarebbero disoccupati, circa il 15,3% dei circa 130 milioni di lavoratori rurali che migrano (dichiarazioni delle autorità cinesi), cifre superiori a quelle di 10 giorni fa dell’Ufficio nazionale di Statistica: 6 milioni di disoccupati migranti, pari al 20% dei 30 milioni tornati nelle campagne.
o Ogni anno abbandonano le campagne cinesi circa 6-7mn. di persone, per cercare lavoro nelle aree manifatturiere; sono già oltre 25 milioni alla disperata ricerca di un lavoro.
o Studenti diploma di studi superiori: sui 5,6 mn. usciti nel 2008, 1,5 milioni non ha trovato lavoro; 6,1 milioni di nuovi diplomati entraranno nel mercato del alvoro nel 2009.
– Ultimo trimestre 2008, crescita al 6,8% contro il minimo dell’8% per garantire la creazione di posti di lavoro. Dubbi che il piano di rilancio economico per €455 MD varato dal governo cinese basti, misure straordinarie aggiuntive annunciate dal primo ministro Wen Jabao.
– Pechino conta sui 700 milioni di abitanti delle campagne per accrescere i consumi, promesse sovvenzioni al 13% per l’acquisto di elettrodomestici.
Chine : l’exode de 20 millions de chômeurs
Les autorités redoutent des débordements sociaux après les fêtes du Nouvel An.
Les tristes cohortes de travailleurs migrants rejetés sur les routes de Chine par la crise grossissent dangereusement.
– Les autorités chinoises ont affirmé lundi que vingt millions d’ouvriers migrants se trouvaient désormais sans travail. «D’après nos calculs, 15,3 % des quelque cent trente millions de ruraux qui migrent pour travailler ont perdu leur emploi ou n’en ont pas trouvé», a expliqué Chen Xiwen, un responsable gouvernemental chargé de la planification rurale.
– Ces statistiques sont bien plus alarmantes que celles publiées il y a dix jours. Le Bureau national des statistiques (BNS) avait alors estimé que 20 % des quelque trente millions de personnes retournées dans leurs régions d’origine étaient privées d’emploi, soit six millions de personnes.
La situation risque encore d’empirer car les migrants rentrés dans leurs campagnes pour les fêtes y restent généralement jusqu’à la mi-février. Les sinistres comptes de chômeurs sont donc loin d’être arrêtés. Qui plus est, toujours selon M. Chen, chaque année, six à sept millions de personnes supplémentaires quittent la campagne pour aller travailler dans les bassins d’emplois manufacturiers. Résultat, ce sont déjà plus de 25 millions de personnes qui sont en quête éperdue d’un emploi.
– Le spectre d’un printemps social chaotique se précise un peu plus. «Une fois rentrés dans leur village, comment gagneront-ils leur vie ? Comment vivront-ils ?, s’est interrogé gravement le responsable chinois. Voilà un nouveau facteur qui va avoir un impact important sur la stabilité sociale.»
– À l’autre extrémité du marché de l’emploi, les signaux sont aussi au rouge. Ainsi, 1,5 million des 5,6 millions d’étudiants ayant obtenu un diplôme d’études supérieures en 2008 n’a pas trouvé d’emploi, et 6,1 millions de nouveaux diplômés arriveront sur le marché du travail en 2009.
Doper la consommation
– Le taux de croissance minimale évoqué par Pékin pour garantir des créations d’emplois en nombre suffisant est de 8 %. Or, le chiffre pour le dernier trimestre de 2008 est de 6,8 %. Le plan de relance de 455 milliards d’euros suffira-t-il pour aller chercher les points de croissance manquants ? Depuis Londres, le premier ministre, Wen Jiabao, a confié lundi que des «mesures extraordinaires» en plus du plan déjà annoncé pourraient être prises, sans donner plus de précisions.
– Ce week-end, le premier document publié par les plus hautes instances gouvernementales chinoises a averti que 2009 serait «l’année la plus dure» depuis le tournant du siècle pour les campagnes chinoises. Et que le développement des zones rurales serait la priorité numéro un. C’est ainsi que le même document annonce que les ruraux qui achèteront des biens électroménagers seront subventionnés à hauteur de 13 %.
Des mesures pouvant aider les migrants à retrouver un emploi – formations ou aides à la création de petite entreprise – ont déjà été annoncées. Une nécessité d’autant plus vitale que Pékin comptait sur les 700 millions de ruraux pour doper la consommation intérieure et compenser la vilaine chute des exportations.