Forze armate francesi : rischio surriscaldamento/Figaro: Sarkozy conferma il ritiro di 1000 soldati dall’Afghanistan

Le Monde       110712
Forze armate francesi : rischio surriscaldamento

– I militari francesi lanciano l’allarme: le forze armate francesi sono contemporaneamente sottoposte a ristrutturazioni, missioni estere e stretta finanziaria.

– In realtà la spesa annuale francese per la Difesa è di €31MD, di cui €18 MD di acquisti, la prima voce di investimento pubblico. L’esecutivo ridiscuterà nel 2012, solo dopo le presidenziali, la strategia nazionale stabilità nel libro bianco 2008.

– Attuali impegni militari francesi: Afghanistan, “anti-terrorismo” in Sahel, Costa d’Avorio, Libia:

– il capo di stato maggiore della marina parla di iperattività con il rischio a breve di surriscaldamento

o   la stretta finanziaria pesa sulla resistenza operativa, e domani far mancare i margini per combattere e rigenerare contemporaneamente il potenziale militare:

o   mentre si combatte in Libia è sospesa la formazione dei nuovi piloti.

– Con la crisi che mette a rischio la coesione nazionale, al centro del dibattito strategico sono le esigenze finanziarie.

– Se le operazioni militari continuano fino alla fine del 2011, nel 2012 l’unica portaerei francese dovrà rientrare per rinnovare l’equipaggiamento e riqualificare i soldati secondo le norme Nato.

– In generale manca il materiale per l’addestramento ed è bassa la disponibilità di mezzi, meno del 50% per gli aerei.

– La sfida per Francia e le altre potenze occidentali: forze armate “ad un prezzo giusto”: professionali e ridotte, moderne ed efficaci, sostenibili dinanzi all’opinione, disponibilità immediata.

– Anche per gli Usa alle prese con la questione del debito pubblico, appare esorbitante la spesa militare in 10 anni di guerra in Afghanistan $450MD (€320MD).

– Il copresidente dei Verdi al parlamento europeo, Daniel Cohn-Bendit, denuncia la spesa per la Difesa della Grecia, nella corsa all’armamento con la Turchia:

o   100 000 soldati per 11 mn. di abitanti, mentre si riduce il salario del PI, il governo greco ha appena acquistato dalla Francia armamenti per €3MD, e 6 sottomarini dalla Germania per €1MD.

————–
Le Figaro       110712

Sarkozy conferma il ritiro di 1000 soldati dall’Afghanistan

– Terza visita di Sarkozy in Afghanistan dal 2007; 12 i soldati francesi morti da inizio anno, 64 da inizio guerra.

– Confermato il progressivo ritiro delle truppe francesi, ¼, pari a 1000 soldati, entro la fine 2012,

o   l’annuncio che segue una analoga decisione Usa: ritiro di 1/3 delle ruppe pari a 33 000 uomini entro settembre 2012, di questi 10 000 entro fine 2011.

o   Si può ritirare le truppe perché: grave colpo inferto ai terroristi, il trasferimento delle responsabilità agli afghani funziona, migliora la sicurezza in alcune province; il generale a capo delle truppe francesi in Afghanistan parla di radicalizzazione dell’insurrezione, non estesa però alla popolazione.

– I 3000 soldati che rimarranno saranno concentrati nella provincia di Kapisa; attualmente le forze sono per la maggior parte nel distretto di Surubi, provincia di Kabul, in quella di Kapisa e a Kaboul.

Parallelamente al ritiro delle truppe straniere dovrebbe iniziare il trasferimento della responsabilità alle forze afghane entro il 2014, data prevista per il ritiro di tutte le truppe Onu.

Le Monde       110712
Armée française : risque de surchauffe

LEMONDE | 12.07.11 | 12h00 • Mis à jour le 12.07.11 | 12h25

Le ministère des finances a décidé que le défilé militaire du 14-Juillet coûtait trop cher. Comme d’autres démocraties, la France renonce à sa démonstration annuelle. Elle se contentera d’un logiciel de simulation pour donner au pays un aperçu des capacités de son armée.

Ce scénario de fiction le restera-t-il longtemps ? Le 14 juillet 2011 a lieu dans un climat tendu entre les armées et le pouvoir politique. Le débat actuel sur la "surchauffe" que provoqueraient les opérations en cours en témoigne.

–   En France, comme au Royaume-Uni au même moment, les chefs militaires ont averti : ils ont des difficultés pour durer. Après l’Afghanistan, la lutte antiterroriste au Sahel, la Côte d’Ivoire, ils ont pu répondre aux demandes urgentes de la "diplomatie militaire" en Libye grâce à une bonne planification. La période est à la "suractivité" comme l’a dit le chef d’état-major de la marine, l’amiral Pierre-François Forissier, plus qu’à la "surchauffe". Mais celle-ci est pour demain. Car les armées n’ont plus assez de marge pour, à la fois, combattre et régénérer le potentiel militaire.

–   Pendant que la marine et l’armée de l’air remplissent leur mission en Libye, la formation des jeunes pilotes est arrêtée. Si l’opération dure jusqu’à la fin 2011, l’unique porte-avions français, outil-vitrine à disposition du président, sera au port en 2012 pour renouveler les équipements et qualifier les hommes aux normes exigées par l’OTAN. Plus généralement, à l’arrière du front, les matériels manquent pour l’entraînement. La disponibilité est mauvaise, moins de 50% pour les avions. Le moral n’est pas bon.

RESTRUCTURATIONS, PROJECTIONS EXTÉRIEURES, PHASES DE CONTRAINTE FINANCIÈRE…

–   Les responsables militaires qui se sont exprimés ont été convoqués et rappelés à l’ordre ; ceux qui voulaient le faire en ont été empêchés. L’appareil militaire est "au taquet", a pourtant convenu le ministre de la défense, Gérard Longuet. Depuis les années 1960, les armées ont connu des restructurations, des projections extérieures et des phases de contrainte financière.

–   "Mais jamais les trois à la fois comme aujourd’hui", souligne le chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud. "Les armées sont fragiles et fragilisées, il ne faut pas le nier ni se voiler la face : nous sommes dans une situation difficile", admettait-il, en mai, devant l’Institut des hautes études de défense nationale. Les contraintes financières "grèvent notre endurance opérationnelle" et "demain (…) pourraient remettre en cause notre régénération, c’est-à-dire notre aptitude à assumer les missions qui nous sont confiées".

–   Au moment où, bien davantage que l’affaiblissement du lien entre l’armée et la nation, la crise met en péril la cohésion nationale, les exigences financières dominent le débat stratégique.

–   Souvent comparées, les opérations aériennes du Kosovo en 1999 et de la Libye depuis mars, divergent ainsi sur un point notable. La guerre contre le colonel Kadhafi a été d’emblée jaugée au prisme de ce qu’elle coûte. C’est 1,2 million d’euros par jour, a dû indiquer le ministère de la défense, 100 millions en trois mois. Le surcoût des opérations extérieures dépassera sûrement 1 milliard d’euros à la fin 2011, quand 640 millions ont été budgétés.

–   L’argent dépensé de la sorte est "aberrant", a estimé Daniel Cohn-Bendit, coprésident des Verts au Parlement européen. Le député évoquait, en juin, la situation de la Grèce, pays aux 100 000 soldats pour 11 millions d’habitants, lancé dans une course aux armements avec la Turquie.

o    Quel sens cela a-t-il de demander à des fonctionnaires de baisser leur salaire, quand leur pays vient d’acheter à la France pour 3 milliards d’euros d’armement, ainsi que six sous-marins à l’Allemagne, pour 1 milliard, s’est interrogé M. Cohn Bendit ? Selon lui, une initiative européenne pour le désarmement serait plus efficace pour régler la crise grecque.

LA SÉCURITÉ COMME THÈME DE CAMPAGNE ?

–   Dans ce contexte, la France partage avec les puissances occidentales un même défi : disposer d’une armée "au juste prix". Professionnelle et resserrée. Moderne et efficace. Soutenable par l’opinion et disponible dans l’heure pour le pouvoir politique comme ce fut le cas pour l’armée de l’air en Libye.

–   Contrairement aux Européens, les Etats-Unis se définissent comme une "nation en guerre". Mais au moment où la question de la dette rattrape l’Amérique, les sommes dépensées en Afghanistan, 450 milliards de dollars (320 milliards d’euros) en dix ans, apparaissent, elles aussi, exorbitantes.

–   Si les militaires s’inquiètent de perdre à ce jeu, c’est que les budgets de défense européens ne cessent de baisser au profit des priorités économiques et sociales. L’effort ne peut pas être regardé comme faible dans l’absolu, avec une dépense annuelle de 31 milliards, dont 18 milliards d’acquisition, le premier budget français d’investissement public.

–   La question est bien celle du hiatus entre les ambitions et les moyens alloués. La contradiction est devenue par trop manifeste. "La question n’est pas : avons-nous ce qu’il nous faut ? Elle est : dites-moi ce que vous voulez que je fasse", indique l’amiral Guillaud. Le chef d’état-major "souhaite que la défense soit non un enjeu, mais un sujet pour 2012."

–   La stratégie nationale établie en 2008 dans le Livre blanc doit être révisée en 2012. Un Livre vert est à l’étude, qui poserait, avant l’élection présidentielle, un premier diagnostic sur la sécurité du pays et les menaces qu’il affronte. Une étape consensuelle. Sa déclinaison concrète – quelles opérations, avec quels moyens ? – exige un débat plus âpre. L’exécutif ne veut pas l’ouvrir avant la présidentielle.

Nathalie Guibert
————-
Le Figaro        110712

Sarkozy confirme le retrait de 1000 soldats d’Afghanistan

Mots clés : président, visite, chef de l’État, AFGHANISTAN, SURPRISE, SOLDATS, RETRAIT, 14 juillet, Nicolas Sarkozy

De Nagy-Bocsa
Par lefigaro.fr

12/07/2011 | Mise à jour : 15:49 Réactions (165)

–   Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin à Kaboul pour une visite surprise de quelques heures en Afghanistan. Le chef de l’Etat français s’est immédiatement rendu sur la base avancée de Tora, dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, au lendemain de la mort d’un soldat français de 22 ans, victime d’un «tir accidentel». Ce soldat est le douzième militaire français tué dans le cadre des opérations en Afghanistan depuis le début de l’année, et le 64e depuis le début de l’intervention française fin 2001.

–   Le président de la République a confirmé à cette occasion le retrait progressif des troupes françaises, annoncé le 24 juin en clôture d’un sommet européen. Un quart des effectifs, soit 1000 hommes, seront retirés d’ici fin 2012, a précisé le chef de l’État. «Il faut savoir finir une guerre», a-t-il ajouté devant des journalistes, avant de conclure : «Il n’a jamais été question de garder indéfiniment des troupes en Afghanistan». Il a souligné au passage que les 3000 soldats restants seraient concentrés dans la province de Kapisa. Les forces actuelles sont pour la plupart déployés dans le district de Surobi (province de Kaboul), dans la province de Kapisa et dans la capitale afghane.

–   Parallèlement au début de retrait des soldats étrangers doit commencer en juillet, dans sept zones du pays, le processus dit «de transition». Il prévoit le transfert progressif de la responsabilité de la sécurité aux mains des forces afghanes sur l’ensemble du territoire d’ici à fin 2014. A cette date, l’Otan devrait avoir retiré l’ensemble de ses troupes combattantes. «En 2014, tous les soldats français seront partis, il n’y aura plus un soldat français en 2014, tout sera transféré aux Afghans», a d’ailleurs assuré Nicolas Sarkozy.

Le chef de l’Etat a ensuite regagné Kaboul où il s’est entretenu avec le général américain David Petraeus, commandant de la force de l’Otan en Afghanistan (Isaf), puis avec le président Hamid Karzaï, dont le demi-frère, Ahmed Wali Karzaï, venait d’être assassiné à Kandahar, dans le sud. Les talibans ont revendiqué cet assassinat.

Troisième visite depuis 2007

–   Le retrait d’une partie des troupes françaises avait été annoncé peu après une décision similaire des Etats-Unis. «Avec le président Obama, nous faisons la même analyse. La mort de Ben Laden est un coup très sérieux porté aux terroristes, le transfert des responsabilités aux Afghans fonctionne bien et la situation sécuritaire dans certaines provinces (…) s’améliore. Nous avons donc décidé d’en tirer les conséquences et de ramener à la maison un certain nombre de nos soldats», avait alors expliqué Nicolas Sarkozy.

o    Le président américain Barack Obama prévoit le retrait d’ici fin septembre 2012 d’un tiers du contingent américain, soit 33.000 hommes, dont 10.000 doivent quitter le pays d’ici fin 2011.

Le général Emmanuel Maurin, chef des troupes françaises en Afghanistan, a exposé au président la situation sur le terrain, marquée selon lui par «une radicalisation de l’insurrection, qui ne s’est néanmoins pas étendue parmi la population». Arrivé quelques jours plus tôt, le chef d’état-major des armées françaises, l’amiral Edouard Guillot, était également sur place. Il s’agit de la troisième visite du chef de l’Etat depuis son élection. Il s’y était rendu en décembre 2007, puis en août 2008 après la morts de dix soldats français tués dans des combats contre les talibans dans la vallée d’Uzbeen, dans le district de Surobi, à 50 km à l’est de Kaboul.

Leave a Reply

Questo sito usa Akismet per ridurre lo spam. Scopri come i tuoi dati vengono elaborati.