Ue, Romania, aerospaziale
– La Romania è uno dei pochi paesi dell’Est Europa che possiede una significativa industria aerospaziale e della Difesa.
– La Romania è entrata nella UE nel 2007, il costo del lavoro rimane ancora molto inferiore a quello dell’Europa occidentale, con salari medi di €350.
– Il governo rumeno ha concesso al gruppo (Aerotec, filiale di EADS/ o al gruppo rumeno IAR?), un aiuto statale di €19mn.
– Aerotec, filiale di Eads, ha inaugurato una fabbrica di componenti aeronautici a Ghimbav, Romania centrale, nei press di un sito Eurocopter (anch’esso filiale EADS); investiti €40mn per la produzione ed assemblaggio di componenti metallici per tutta la serie Airbus (A320, A330, A380).
– 300 i dipendenti che dovrebbero salire a 500 a fine 2012.
– Dopo Francia, Germania, e UK la Romania è il paese europeo dove EADS ha fatto i maggiori investimenti.
– Piano per un accordo sull’azionariato di Eurocopter Romania, per una nuova linea di assemblaggio; Eurocopter ha rinnovato nel 2004 la cooperazione iniziata nel dal 1973 con IAR, (il più vecchio gruppo aeronautico rumeno, creato nel 1925) inaugurando una catena di produzione per la modernizzazione degli elicotteri Puma. Eurocopter non è riuscito ad acquisire IAR.
Eads fornisce un sistema di sicurezza per le frontiere rumene, calore centinaia di milioni di €.
EADS ouvre sa première usine en Roumanie
LEMONDE.FR avec AFP | 12.07.11 | 13h50
REUTERS/BOGDAN CRISTEL
– Etape majeure dans sa stratégie européenne de développement, Aerotec, filiale du groupe européen d’aéronautique et de défense EADS, a inauguré mardi 12 juillet à Ghimbav (centre de la Roumanie) une usine de composants aéronautiques, a indiqué le président d’EADS.
"La Roumanie est extrêmement importante pour EADS et pour ses objectifs stratégiques", a déclaré Louis Gallois, président d’EADS, lors de la cérémonie d’inauguration. Fruit d’un investissement de 40 millions d’euros, l’usine construite à proximité d’un site Eurocopter (également filiale d’EADS) produit et assemble des composants métalliques pour toute la série Airbus (A320, A330, A380).
Elle emploie environ 300 personnes et ce chiffre devrait monter à 500 fin 2012.
UNE COOPÉRATION DÉJÀ ANCIENNE
"La Roumanie est le pays européen où EADS a investi le plus, mis à part les pays d’origine du groupe (France, Allemagne et Royaume-Uni), a souligné M. Gallois. Selon lui, cette coopération, qui remonte aux années 70, se poursuivra. "Nous sommes déterminés à créer un centre d’excellence global de maintenance et réparations pour des appareils civils et militaires et à intégrer Eurocopter Roumanie dans la chaîne globale d’approvisionnement", a-t-il précisé.
– "Mais nous pouvons faire encore plus, soit conclure un accord sur l’actionnariat d’Eurocopter Roumanie, qui pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ligne d’assemblage" à Ghimbav, a souligné M. Gallois.
– Eurocopter coopère depuis 1973 avec l’IAR de Ghimbav, le plus ancien avionneur roumain, créé en 1925. Cette coopération a été renouvelée en 2004, lorsque Eurocopter a inauguré une chaîne de production destinée à la modernisation des hélicoptères Puma. Mais plusieurs tentatives du groupe de racheter l’IAR ont échoué ces dernières années.
– EADS a par ailleurs fourni un complexe système de sécurisation des frontières roumaines pour des centaines de millions d’euros.
UN COÛT DU TRAVAIL TRÈS INFÉRIEUR
– "La Roumanie est l’un des rares pays d’Europe centrale et de l’Est à avoir une industrie aérospatiale et de défense importante. C’est pourquoi la Roumanie est un pays-clé pour nous", a déclaré le PDG d’EADS. "Nous envisageons de renforcer nos racines en intégrant l’industrie roumaine dans les structures européennes. Cela nous permettra de porter l’industrie aéronautique européenne à un niveau international encore plus élevé et à améliorer notre compétitivité", a-t-il souligné.
– Entrée dans l’UE en 2007, la Roumanie a encore un coût du travail très inférieur à l’Europe de l’Ouest avec un salaire moyen de 350 euros. Présent à la cérémonie, le premier ministre roumain, Emil Boc, s’est félicité de cet "investissement majeur" et évoqué le soutien des autorités locales et du gouvernement, qui a notamment accordé au groupe une aide d’Etat de 19 millions d’euros, en conformité, selon lui, avec les règles européennes.