● Confermato l’ingresso nei gasdotti del russo Gazprom dei gruppi dell’energia francesi, EDF e GDF Suez.
● EDF entra in South Stream, guidato da Gazprom.
o Decisa in linea di principio la partecipazione per il 9%, di GDF Suez al consorzio North Stream, il gasdotto del Baltico che aggira l’Ucraina in cambio di un aumento del quantitativo di gas russo importato;
o non conclusi i negoziati sul prezzo di acquisto di quote degli azionisti tedeschi, E.on, Ruhrgas e BASF.
o Total ha firmato di recente un accordo con il gruppo russo del gas Novatek per lo sfruttamento di un giacimento nel grande nord russo; Total ha ora ceduto una partecipazione del 10% ad una società pubblica russa, Zaroubejneft, del campo di Khariaga che sta sfruttando.
o Siglati una ventina di accordi e contratti per energia, auto, farmacia e alta tecnologia.
o in occasione del 14° incontro di governo franco-russo, a Rambouillet, cui hanno partecipato anche i due primi ministri, Fillon e Putin, e una trentina di grandi imprenditori di entrambi i paesi.
o Putin: è un salto di qualità nella relazione franco-russa nel settore energia.
Gli Investimenti diretti francesi in Russia superano ora quelli americani.
Les groupes français misent sur le gaz russe
Fabrice Nodé-Langlois
27/11/2009 | Mise à jour : 20:34 | Commentaires 34 | Ajouter à ma sélection
– EDF et GDF Suez ont confirmé, en présence de François Fillon et Vladimir Poutine réunis à Rambouillet, leur entrée dans les gazoducs de Gazprom.
– «Dans le domaine de l’énergie, notre relation a fait un saut qualitatif», s’est félicité ce vendredi Vladimir Poutine, reçu au château de Rambouillet, près de Paris, par son homologue François Fillon dans le cadre du quatorzième séminaire gouvernemental franco-russe.
– Cinq ministres français et leurs homologues russes, ainsi qu’une trentaine de grands patrons des deux pays, ont participé à cette rencontre couronnée par la signature d’une vingtaine d’accords et contrats dans les domaines de l’énergie, l’automobile, la pharmacie ou encore les hautes technologies.
– Signe du dynamisme de la relation économique entre les deux pays en dépit de la crise, les investissements directs français en Russie dépassent désormais les investissements américains, a souligné le chef du gouvernement français.
– Le symbole le plus fort de l’ouverture de la Russie aux investissements français dans la production et les infrastructures énergétiques voulue par Vladimir Poutine est la signature de l’accord qui consacre l’entrée d’EDF dans le projet de gazoduc South Stream, piloté par Gazprom.
«Être gagnants ensemble»
– GDF Suez n’a en revanche pas bouclé ses discussions pour son entrée dans l’autre tube de Gazprom destiné à contourner l’Ukraine, Nord Stream, qui traversera la Baltique. Le principe est néanmoins acquis d’une participation du groupe français à hauteur de 9 % dans le consortium, en échange d’une augmentation des volumes de gaz russes importés. «Nous discutons encore des prix du rachat des parts aux actionnaires allemands du consortium» (E.ON Ruhrgas et BASF), a confié Gérard Mestrallet, le président de GDF Suez.
– «Vladimir Poutine veut faire entrer les entreprises étrangères, résume Christophe de Margerie, le patron de Total. De cette façon, ce ne sont pas les Russes qui tiennent tout, au contraire, il s’agit d’être gagnants ensemble. Les premières réserves mondiales de gaz sont en Russie, il faut y aller, dans une relation de confiance.»
Total a récemment signé un accord avec le gazier Novatek pour l’exploitation d’un champ dans le Grand Nord russe, qui pourrait produire pour «des dizaines d’années». Et ce vendredi, la compagnie française a cédé une participation de 10 % à une société russe publique, Zaroubejneft, dans le champ de Khariaga qu’il exploite, «un rééquilibrage» que réclamait la Russie de longue date.