Editoriale – Parigi-Berlino + vari

Le Monde       090314
Editoriale – Parigi-Berlino
Tesi mle MOnde:

●    Per fare avanzare i 27 della UE Francia e Germania devono sostenersi a vicenda;

●    Sarkozy e Merkel non devono ripetere l’errore dei predecessori, Chirac e Schröder, ognuno dei quali pose la difesa degli interessi nazionali come obiettivo dell’intesa. Bene perciò l’opposizione della Merkel ad un direttorio franco-tedesco, se non porta all’immobilismo.

–   Il presidente francese Sarkozy riscopre l’asse Parigi-Berlino dopo la tentazione britannica, dato che

●    Parigi e Berlino hanno posizioni convergenti sul regolamento della finanza internazionale, Londra invece pensa prima di tutto agli interessi della City.

–   Su richiesta tedesca, Sarkozy e Merkel parteciperanno a riunioni comuni nella campagna per le europee del prossimo giugno.

–   L’asse franco-tedesco si è concretizzato da alcune settimane in gesti politici (la Germania ha tolto il proprio veto alla riduzione dell’IVA nella ristorazione; la Francia è rientrata nella Nato, decisione che consente alla Germania di non scegliere tra Francia e Usa.

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Sarkozy sul rientro francese nella Nato:

–   non per questo la Francia dovrà sottomettersi alla volontà americana, rimarrà libera di partecipare o meno ad una data operazione;

–   la Francia rimane una potenza nucleare indipendente;

–   paesaggio strategico mutato da quello del 1966, anno dell’uscita francese dalla Nato;

–   da metà anni ’90 la Francia è tornata di fatto in quasi tutte i comitati militari Nato;

Le Monde:

●    concorda con Sarkozy che il ritorno della Francia nel comando integrato le darà maggiore influenza;

●    non è invece certo, è solo una scommessa che questa scelta non farà di per sé progredire la difesa europea:

o   essa progredisce lentamente perché gli altri membri UE non la vogliono in opposizione agli USA, non condividendo la volontà di autonomia militare della Francia.

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Die Welt        090313

La nuova consonanza franco-tedesca

Sascha Lehnartz

●    Merkel e Sarkozy cercano di dimostrare una nuova sintonia nelle relazioni franco-tedesche;

o   Sarkozy: la Francia è fortunata ad avere un battaglione della Bundeswehr sul proprio territorio

●    La Merkel ha applaudito al ritorno francese nelle strutture di comando integrate Nato, perché rafforzerebbe la componente europea nella Nato.

●    In occasione del prossimo vertice di Strasburgo e Kehl, Germania e Francia sosterranno assieme la necessità di rivedere la strategia della Nato,

●    nel G-20 chiederanno regole più rigide per il mercato finanziario, ed “un efficace meccanismo di sanzioni”, contro i cosiddetti paradisi fiscali.

–   Vogliono proporre posizioni concordate e comuni ai vari vertice in progetto per le prossime settimane (vertice Nato del 3-4 aprile, Strasburgo; G-20, Londra, Consiglio UE).

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Le Figaro       090204

Un battaglione tedesco si installa in Francia

●    Per la prima volta dalla fine della Seconda Guerra Mondiale, si installerà nell’Est della Francia un battaglione delle forze armate tedesche (500 uomini), come parte della Brigata franco-tedesca (BFT),

o   creata nel 1989, e di stanza a Donaueschingen, Villingen e Immendingen nel S-O della Germania. La BFT conta 5100 soldati, di cui 2300 francesi.

La BFT fa parte dell’Eurocorps, un corpo d’armata europeo comandato da Francia, Germania, Belgio, Spagna e Lussemburgo.

Le Monde       090314
Edito du Monde – Paris-Berlin

LE MONDE | 13.03.09 | 14h07 • Mis à jour le 13.03.09 | 14h07

–   Après la tentation britannique, le retour aux fondamentaux. Nicolas Sarkozy (re)découvre les vertus de l’axe Paris-Berlin, comme l’avaient fait naguère Jacques Chirac et Gerhard Schröder. Parce qu’il constate qu’il n’est pas d’alliance durable avec le Royaume-Uni : à l’approche du G20, censé réguler le capitalisme financier, Londres est avant tout préoccupé par les intérêts de la City. En outre, le chef de l’Etat sait que le premier ministre britannique, Gordon Brown, est en sursis, tandis que le leader conservateur David Cameron est à la tête d’un parti qui n’est pas franchement euro-enthousiaste.

–   En revanche, Paris et Berlin ont une réelle convergence de vues et il faudra repartir d’un bon pied après les élections allemandes de septembre. Par fonction, Nicolas Sarkozy soutient donc Angela Merkel, qui est aussi de son bord politique. A la demande de la chancelière, les deux dirigeants participeront à des réunions publiques communes lors de la campagne pour les élections européennes de juin.

Certes, la coopération entre les deux pays a connu des ratés. Angela Merkel a été lente à comprendre l’ampleur de la crise, à l’automne 2008. Quant à Nicolas Sarkozy, il a été particulièrement maladroit lorsqu’il a tenté de prendre le leadership en Europe et de s’autoproclamer président de la zone euro.

–   Mais depuis quelques semaines, les deux dirigeants ne se contentent pas de mots, ils font des gestes politiques importants. L’Allemagne a accepté de lever son veto à la baisse de la TVA dans la restauration, au risque d’être soumise à son tour à la pression de ses restaurateurs. La France rejoint la structure intégrée de l’OTAN. Le pas est décisif pour l’Allemagne, qui n’a jamais voulu être mise en demeure de choisir entre la France et les Etats-Unis. Mme Merkel ne s’y est pas trompée, qui a salué "la décision courageuse" de M. Sarkozy. La nomination du germaniste Bruno Le Maire au secrétariat d’Etat aux affaires européennes aide à dissiper des malentendus, qui s’expliquent trop souvent par des différences de tempérament.

Paradoxalement, la fin de la présidence française facilite la relance franco-allemande : les deux pays ont compris qu’ils ne pouvaient faire avancer les Vingt-Sept sans s’appuyer l’un sur l’autre. Toutefois, ils doivent veiller à ne pas réitérer la faute de Jacques Chirac et de Gerhard Schröder : leur entente visait d’abord à défendre leurs intérêts nationaux. Sur ce plan, Mme Merkel a raison de s’opposer à toute forme de directoire franco-allemand. A condition que sa prudence ne soit pas prétexte à l’immobilisme.

Article paru dans l’édition du 14.03.09

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Le Monde       090313
Edito du Monde – OTAN, un pari

LE MONDE | 12.03.09 | 14h01 • Mis à jour le 12.03.09 | 14h01

C’est de l’ordre du tabou brisé. En confirmant, mercredi 11 mars, que la France allait réintégrer le commandement militaire de l’OTAN, Nicolas Sarkozy sait qu’il annonce une mesure qui comptera dans son bilan : il s’en prend à l’un des symboles de l’indépendance nationale.

–   La France est un des membres fondateurs de l’Alliance atlantique, ce pacte de défense mutuelle conclu entre les Etats-Unis et leurs alliés européens en 1949. Il s’agissait alors de contrer la menace soviétique, et les alliés déployèrent, sous la tutelle de Washington, une organisation militaire commune, l’OTAN. Parce qu’il jugeait son commandement intégré trop soumis aux seuls intérêts stratégiques américains, de Gaulle en retira la France en 1966. Elle restait membre de l’Alliance, bien sûr. Mais, dans le club des alliés, elle devenait un membre à part, dedans-dehors : d’où l’image, et aussi la réalité, d’une politique plus indépendante à l’égard des Etats-Unis faisant consensus à Paris – à droite comme à gauche. C’est à ce pilier identitaire que s’en prend M. Sarkozy.

–   Il a, à juste titre, balayé nombre de contre-vérités à ce sujet. Le retour de la France dans la structure militaire intégrée de l’OTAN ne la soumet en rien aux desiderata de Washington. Les décisions se prennent par consensus : un allié est libre de refuser de participer à une opération. La France reste une puissance nucléaire indépendante : son arme atomique n’est pas concernée dans l’affaire. Il a, ensuite, énuméré quelques vérités de bon sens.

–   Le paysage stratégique n’est plus celui de 1966 ; les menaces ont changé. Depuis le milieu des années 1990, sous l’impulsion du président Jacques Chirac, la France a réintégré de facto la quasi-totalité des comités militaires de l’OTAN. Elle est l’un des membres les plus actifs de l’organisation. Bref, la logique conduirait à parachever cette évolution en retournant dans le commandement intégré : la France n’y exercera que plus d’influence. On peut suivre le président sur cette voie.

On sera, en revanche, franchement sceptique sur la justification avancée : Paris abandonnerait la spécificité de son statut au sein de l’OTAN pour faire progresser la défense européenne. Celle-ci avance à pas comptés parce que les autres membres de l’Union[e] ne veulent pas qu’elle se construise contre Washington. Réintégrant pleinement l’OTAN, la France apaiserait ces craintes et favoriserait ainsi l’avènement de l’Europe de la défense. Problème : ce n’est qu’un pari. Car, aujourd’hui, aucun des partenaires européens de la France ne partage sa volonté d’autonomie militaire.

Article paru dans l’édition du 13.03.09

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Die Welt          090313

Neue deutsch-französische Einmütigkeit

Von Sascha Lehnartz

–   Merkel und Sarkozy wollen gemeinsam eine neue Nato-Strategie und strengere Regeln für die Finanzmärkte durchsetzen

–   Berlin – Nachdem Deutschland und Frankreich in den vergangenen Monaten Mühe hatten, ihre politischen Reaktionen auf die Wirtschaftskrise zu koordinieren, wollen beide auf zahlreichen Gipfeltreffen, die in den kommenden Wochen stattfinden werden, mit abgestimmten und gemeinsamen Positionen auftreten. Dies versprachen Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU) und der französische Präsident Nicolas Sarkozy nach dem traditionellen deutsch-französischen Ministerrat, der am Donnerstag in Berlin abgehalten wurde. Für den am 3. und 4. April in Straßburg und Kehl stattfindenden Nato-Gipfel, den G-20-Gipfel in London sowie den EU-Rat, der nächste Woche in Brüssel zusammenkommt, haben sich beide Seiten auf eine gemeinsame Vorgehensweise geeinigt.

Merkel lobte die Gespräche auf der anschließenden Pressekonferenz als "sehr erfolgreich" und gratulierte dem französischen Präsidenten zur Rückkehr Frankreichs in die integrierten Befehlsstrukturen der Nato, die dieser gestern in Paris angekündigt hatte. Dies sei gewiss "keine leichte Entscheidung" gewesen, sagte die Bundeskanzlerin mit Blick auf die heftige Debatte, die Sarkozys verteidigungspolitische Abkehr vom Dogma de Gaulles in Frankreich ausgelöst hatte.

–   Der Entschluss stärke die europäische Komponente der Nato, glaubt Merkel. Gemeinsam mit Sarkozy will sie sich nun auf dem Nato-Gipfel in Straßburg und Kehl in zwei Wochen für eine Überarbeitung der Nato-Strategie einsetzen. Mit Blick auf den G-20-Gipfel in London bekräftigten beide ihre "vollkommen identische Position", was ihre Forderung nach neuen Regeln für die Finanzmärkte betrifft.

–   Hedgefonds und andere private Kapitalpools, die ein "systemisches Risiko" darstellen können, sollen demnach einer "angemessenen Regulierung" unterworfen werden, betonten die Regierungschefs in einer gemeinsamen Erklärung. "Unsere Forderung, und ich betone, es ist eine Forderung", sagte Sarkozy, "ist, dass es Resultate geben muss." Außerdem wollen Merkel und Sarkozy sich gemeinsam für einen "wirksamen Sanktionsmechanismus" einsetzen, um Frankreich und Deutschland "vor den Risiken zu schützen, die von nicht kooperativen Staaten ausgehen". Dahinter verbirgt sich auch der Wunsch nach einem gemeinsamen Vorgehen gegen sogenannte Steueroasen. "Wir müssen den Mut haben, auch Namen von Ländern zu nennen", sagte Sarkozy, verzichtete aber darauf, diese auszusprechen.

–   Wenig Begeisterung zeigten die Bundeskanzlerin und der französische Präsident über die Vorschläge der EU-Kommission zu einem Konjunkturprogramm aus EU-Haushaltsmitteln. Deutschland wolle nur Plänen zustimmen, die auch greifen, sagte Merkel. Die Kanzlerin und der Präsident bemühten sich sichtlich, eine neue Einigkeit im deutsch-französischen Verhältnis zu demonstrieren.

–   Sarkozy betonte ausdrücklich, "wie glücklich Frankreich ist", dass es demnächst ein deutsches Bundeswehr-Bataillon auf seinem Boden empfangen darf. Merkel sagte, "insgesamt ist man, glaube ich, glücklicher, wenn wir uns nicht streiten". Angesichts der dramatischen Lage der Weltwirtschaft, fügte Sarkozy hinzu, "sehe ich auch nicht, wer davon profitieren soll, wenn es zwischen uns Differenzen gibt".

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Germania, Francia, militarizzazione
Le Figaro        090204

Un bataillon allemand s’installe en France

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont confirmé que 500 hommes de la Bundeswehr s’installeront dans l’est du pays.

–   Une première depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Un bataillon de l’armée allemande (environ 500 hommes) devrait s’installer prochainement dans l’est de la France.

L’information, dévoilée mi-janvier par le journal allemand Der Spiegel, a été confirmée par le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense, puis par une tribune de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel publiée dans Le Monde.

–   «La France va accueillir en permanence sur son sol une unité allemande» de la Brigade franco-allemande, écrivent les deux chefs d’Etat, soulignant «la portée historique de ce nouveau pas dans l’amitié franco-allemande.

«Les conversations se poursuivent pour définir le point d’implantation de ce bataillon», avait précisé plus tôt le général Baptiste. Plusieurs sites touchés par les restructurations militaires en cours ont été évoqués. Metz, Bitche en Lorraine, Strasbourg, Illkirch et Colmar notamment. Les Allemands auraient d’ores et déjà écarté Metz et Bitche, Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Colmar.

–   L’installation du bataillon allemand se fera dans le cadre de la Brigade Franco-Allemande (BFA), une unité militaire binationale créée en 1989 stationnant à Donaueschingen, Villingen et d’Immendingen dans le sud-ouest de l’Allemagne. La BFA compte 5100 soldats dont 2300 Français.

Une négociation franco-allemande

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont attendus samedi à Munich pour une conférence sur la sécurité qui réunit chaque année le gotha de la Défense. Ils devraient y détailler les modalité de ce stationnement comme la nature de l’unité concernée, ses effectifs ou la ville qui l’accueillera dans l’est de la France.

Parlant d’une «coopération franco-allemande toujours plus étroite», ils voient aussi dans le 60e anniversaire de l’Alliance atlantique, qui se tiendra de part et d’autre du Rhin les 3 et 4 avril, «un symbole fort d’une amitié franco-allemande au service de la paix et de la sécurité» .

Angela Merkel avait jugé en juillet qu’il serait «très dommage» de dissoudre la BFA, qui fait partie de l’Eurocorps, un corps d’armée européen commandé par la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, et le Luxembourg.

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se rencontreront samedi à Munich à l’occasion de la conférence sur la sécurité et devraient, toujours selon le journal allemand, annoncer officiellement l’installation du bataillon

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