● Il gruppo petrolifero partecipa al progetto di GDF Suez per la costruzione di un reattore nucleare di nuova generazione (nella prospettiva del dopo petrolio); dispone di mezzi finanziari che gli consentono progetti grandi progetti industriali.
o era già in un consorzio con GDF Suez ed Areva per vendere centrali agli Emirati.
o Total non è l’unico partone possibile di GDF Suez, si è parlato anche del tedesco E.on
● Tocca al capo dello Stato decidere a chi assegnare (EDF o GDF Suez) la seconda centrale EPR in Francia, il cui prototipo viene costruito da EDF.
o Molto aspra la competizione su di essa; Sarkozy risolvere la questione annunciando la costruzione di due nuove centrali, ma deve prima convincere l’opinione della necessità di questi reattori.
o GDF Suez sostiene che per divenire un referente internazionale nel nucleare deve ottenere la nuova centrale.
● Nella decisione influirà anche il sindacato, la Federazione nazionale delle miniere e dell’energia CGT, legata al controllo pubblico del nucleare.
o In GDF Suez i rappresentanti sindacali ricordano però che la filiale elettrica del gruppo, è l’operatore storico del nucleare in Belgio.
Financial Times Deutschland 090123
Dopo il conflitto per il gas – I francesi interessati al gasdotto del Baltico
Michael Gassmann (Düsseldorf), Wolfgang Proissl (Brüxelles) e Mark Krümpel (Berlino)
● I gruppi del consorzio per il gasdotto del Baltico (North Stream, 1200 km., oltre €7MD, dal 2011 55 MD di m3, per 25 mn. di famiglie) stanno considerando la possibilità di ampliamento del consorzio;
● vi sarebbero interessati i francesi Gas de France e Total., il che conferirebbe maggior peso al progetto, anche a seguito dei recenti sviluppi del conflitto tra Russia ed Ucraina.
– Nessuna decisione ancora sul nuovo consorzio, a febbraio una assemblea generale; da vedere chi cederà proprie quote in caso di ingresso dei francesi.
– Il capo di Gazprom si è incontrato il 22 dicembre con quello di GDF Suez.
– Gazprom detiene ora il 51% del consorzio di costruzione e gestione di North Stream;
– E.on Ruhrgas e BASF il 20% ognuna;
l’olandese Gasunie il 9%.
Total prêt à investir dans le nucléaire français
De gauche à droite : Christophe de Margerie, PDG de Total, en compagnie de Gérard Mestrallet, PDG de GDF, et Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’Areva.
– Le groupe pétrolier est associé au projet de GDF Suez pour la construction d’un réacteur nucléaire de nouvelle génération.
– Après Abu Dhabi, la France. Déjà allié à GDF Suez et Areva – au sein d’un consortium – pour vendre deux centrales EPR aux Émirats arabes unis (dans le cadre d’un appel d’offres examiné l’été prochain), Total suit aussi de très près le projet de construction d’un nouveau réacteur de troisième génération en France. Selon nos informations, la compagnie pétrolière française est directement associée à la candidature de GDF Suez dans ce dossier.
– Certes, Total n’est pas le seul partenaire potentiel de GDF Suez – le nom de l’électricien allemand E.ON a déjà été évoqué -, mais il a du poids. Outre sa surface financière, qui lui permet de mener à bien des projets industriels de grande envergure, le pétrolier réfléchit déjà très sérieusement à l’après-pétrole. Un horizon dont fait partie le nucléaire et qui nécessite forcément un temps d’apprentissage.
Interrogé sur son intérêt pour la construction d’un EPR en France, Total a confirmé hier qu’il souhaitait détenir une participation minoritaire dans le projet défendu par GDF Suez. Dans un passé proche, la « major » a déjà dit que l’atome civil représentait une complémentarité assez naturelle à ses activités traditionnelles.
– Pour le moment, l’Élysée, qui doit trancher dans ce dossier, n’a toujours pas dit qui d’EDF ou de GDF Suez obtiendrait le deuxième EPR implanté sur le sol français. Le prototype étant actuellement en voie de construction (par EDF) à Flamanville, dans la Manche.
Maîtrise publique du nucléaire
– La bataille est tellement acharnée, que le président de la République, qui devrait se prononcer au cours des prochaines semaines, pourrait tout simplement annoncer le lancement de deux EPR supplémentaires. Un bon moyen pour satisfaire les deux acteurs. « Mais dans l’intervalle, il s’agit de convaincre l’opinion publique que le pays a vraiment besoin de tous ces réacteurs. Autrement dit, le tempo de l’annonce doit être soigneusement étayé », souligne un bon connaisseur du dossier.
– Depuis le début, EDF, qui exploite les 58 réacteurs français, n’a aucune envie de voir attribuer un 59e réacteur, voire un 60e, à GDF Suez. Ce dernier faisant valoir qu’un tel chantier est indispensable pour lui permettre de devenir une référence internationale dans le domaine.
Autre argument développé par ses soins : à l’heure du développement de la concurrence sur le marché européen de l’énergie, personne ne comprendrait que l’opérateur historique verrouille ainsi l’accès aux moyens de production nucléaire.
– Un autre critère de décision important réside dans le poids des syndicats, la Fédération nationale des mines et de l’énergie CGT en particulier, très attachée à la maîtrise publique du nucléaire : un argument porteur aux yeux de l’opinion publique.
– Toutefois, chez GDF Suez, des représentants du personnel électricien et gazier ne manquent pas de rappeler qu’Electrabel, la filiale électrique du groupe, est l’opérateur historique du nucléaire en Belgique.
o Autrement dit, il n’y a pas de problèmes de compétences, et encore moins de sécurité, pour empêcher GDF Suez d’exploiter un réacteur sur le sol français. Bref, dans ce dossier hautement stratégique pour l’énergie en France, on n’a pas fini de s’affronter.
Nach Gaskonflikt – Franzosen an Ostseepipeline interessiert
von Michael Gassmann (Düsseldorf), Wolfgang Proissl (Brüssel) und Mark Krümpel (Berlin)
– Die an der künftigen Ostseepipeline beteiligten Gaskonzerne Gazprom, Eon, BASF und Gasunie spielen eine Erweiterung des Konsortiums durch. Gaz de France habe starkes Interesse, sich an der Ostseepipeline zu beteiligen.
– Das erfuhr die FTD aus Kreisen der Betreibergesellschaft Nord Stream. Auch der französische Öl- und Gaskonzern Total erwäge einen Einstieg.
– Eine Beteiligung französischer Konzerne würde dem Projekt mehr politisches Gewicht geben, nicht zuletzt unter dem noch frischen Eindruck des Gaskonflikts zwischen Russland und der Ukraine.
o Die 1200 Kilometer lange und mehr als 7 Mrd. Euro teure Pipeline soll ab 2011 jährlich bis zu 55 Milliarden Kubikmeter sibirisches Gas nach Westen transportieren, genug für 25 Millionen Haushalte. Ein großer Teil davon soll über Deutschland in die Beneluxregion und nach Frankreich weitergeleitet werden. Die Röhre stieß jedoch von Anfang an auf politischen Widerstand. So gibt es in Schweden und Finnland Umweltbedenken.
– Eine Entscheidung über neue Gesellschafter sei aber noch nicht gefallen, hieß es in den Kreisen. Ein Nord-Stream-Sprecher bestätigte, dass es Beitrittskandidaten gebe, wollte aber keine Namen nennen. Für Februar ist eine Gesellschafterversammlung anberaumt worden. Total wollte die Pläne weder bestätigen noch dementieren.
– Dagegen hat GDF bereits deutlich gemacht, dass ein Einstieg bei Nord Stream für den Konzern infrage kommt. Konzernchef Gérard Mestrallet bestätigte kürzlich in einem Interview sein Interesse unter der Bedingung, dass GDF Suez "ein vollwertiger Partner ist und dass die Sache zu zusätzlichen Gaslieferverträgen führt". Zuvor hatte sich Gazprom-Chef Alexej Miller am 22. Dezember mit Mestrallet in Paris getroffen.
– Derzeit hält Gazprom 51 Prozent an dem Bau- und Betreiberkonsortium, jeweils 20 Prozent entfallen auf Eon Ruhrgas und BASF, neun Prozent auf die niederländische Gasunie.
– Offen ist, wer im Falle einer französischen Beteiligung Anteile abgeben würde. "Sollte das spruchreif werden, müssen wir darüber diskutieren", sagte Ruhrgas-Chef Bernhard Reutersberg der FTD. Gazprom pocht bisher auf eine Mehrheitsbeteiligung.
Aus der FTD vom 23.01.2009
© 2009 Financial Times Deutschland, © Illustration: dpa, FTD.de