Germania : i sindacati mantengono la pressione per forti aumenti salariali
● In vista un duro rinnovo contrattuale per l’industria elettromeccanica tedesca, i lavoratori chiedono di partecipare alla forte crescita economica dal 2006 con previsioni del +2% quest’anno; chiederà aumenti almeno pari alla richiesta dello scorso anno, +6,5% per i suoi 3,4 mn. di salariati;
o Nel giugno 2007 sono stati però conquistati aumenti del +4,1% rivalorizzati dell’1,7% in giugno 2008, con i maggiori aumenti dal 1992.
● nell’acciaio sono stati già conclusi contratti con aumenti salariali del 5,2%; l’inflazione è al 3%.
o I negoziati contrattuali inizieranno ai primi di ottobre, la pace sociale vige fino al 1° novembre.
– Huber, capo di IG Metall, vuole la riforma della Confederazione sindacale tedesca (DGB), di fronte al calante numero degli iscritti. IG Metall finanzierebbe DGB con circa €52mn./anno
– IG Metall ha ora 2,3 mn. di iscritti, prevede di aggiungerne quest’anno altri 110 000, dopo anni di perdite.
– IG Metall sta conducendo una campagna per la pari retribuzione dei lavoratori interinali e quelli direttamente assunti dall’impresa.
– Nel 2007 ci sono stati in Germania importanti conflitti sindacali, in particolare quello dei conduttori di treni, con diversi scioperi nell’autunno, e la conquista salariale del +11%. [non così lineare vedi schede a suo tempo su GDL… n.d.t.]
– Il commercio al minuto ha sostenuto una lotta inedita per 14 mesi, con un accordo salariale finale del +3%, il 10luglio scorso.
– Nel primo semestre 2008 hanno partecipato a scioperi di preavviso circa 800mila salariati tedeschi.
La fondazione Hans Böckler, vicina al sindacato, prevede aumenti salariali medi nel 2008 del 3,3%, contro il 2,2% del 2007 (inflazione prevista 3%)
Die größte deutsche Einzelgewerkschaft hat für den Herbst hohe Tarifforderungen angekündigt. IG Metall-Boss Huber sagte, die Erwartungen seien diesmal "extrem hoch" und ließ durchblicken, dass seine Gewerkschaft deutlich mehr verlangen werde als im letzten Jahr.
– Der Metall- und Elektroindustrie steht eine harte Tarifrunde bevor. Die Erwartungen der Beschäftigten seien „extrem hoch“, sagte der IG-Metall-Vorsitzende Berthold Huber am Dienstagabend in Frankfurt am Main. Die Arbeitnehmer verlangten Teilhabe am Aufschwung. Angetrieben würden ihre Erwartungen auch von den bislang erreichten Tarifabschlüssen in anderen Branchen wie der Stahlindustrie mit 5,2 Prozent sowie von der hohen Inflationsrate.
„Wir stehen unter ziemlichem Lohndruck“, sagte Huber. Die Forderung der IG Metall werde deshalb voraussichtlich mindestens die Höhe der letztjährigen Forderung haben, als die IG Metall 6,5 Prozent mehr Geld verlangte. Huber sagte, es werde eine reine Lohnrunde geben. Die Tarifverträge würden zum Termin Ende August gekündigt, die Verhandlungen würden Mitte Oktober beginnen. Die Friedenspflicht in der deutschen Schlüsselindustrie ende dann am 1. November.
– Huber verlangte zugleich eine umfassende Reform des Deutschen Gewerkschaftsbundes (DGB). Vor dem Hintergrund sinkender Mitgliederzahlen müssten die Strukturen des Dachverbands neu ausgerichtet werden. Huber sprach von einer „kritischen Situation“. Die IG Metall unterstützt den DGB eigenen Angaben zufolge jährlich mit rund 52 Millionen Euro. Den DGB an sich stelle er aber nicht infrage, betonte der IG-Metall-Chef. Der Dachverband müsse auch in Zukunft eine „bedeutende Funktion“ haben.
Die Gewerkschaft will 110.000 Neumitglieder
– Mit verstärkter Werbung und Ansprache in den Betrieben will die mit 2,3 Millionen Mitgliedern größte deutsche Gewerkschaft dieses Jahr 110.000 Neuaufnahmen erreichen, wie Huber ankündigte. Sollte sich die positive Entwicklung der ersten Monate dieses Jahres fortsetzen, könne die IG Metall nach Jahren des Mitgliederverlustes einen insgesamt ausgeglichenen Saldo erreichen.
Vor allem junge Menschen sollen verstärkt angesprochen werden. Die Mitgliederentwicklung habe „absolute Priorität“ für die IG Metall, sagte Huber. Mit ihrer Kampagne zur gleichen Bezahlung von Leiharbeitern und Stammbelegschaften wolle die Gewerkschaft 10.000 neue Mitglieder werben.
Allemagne : les syndicats maintiennent la pression pour de fortes hausses de salaires
LE MONDE | 21.07.08 | 14h38 • Mis à jour le 21.07.08 | 14h38
BERLIN CORRESPONDANCE
Encouragés par le débat récurrent sur le pouvoir d’achat et le niveau élevé de l’inflation, les syndicats allemands restent déterminés à obtenir d’importantes augmentations de salaires. En témoignent les propos tenus par Berthold Huber, président du puissant syndicat de la métallurgie IG Metall sur la chaîne de télévision publique ZDF, lundi 14 juillet. Selon lui, le syndicat va exiger cette année encore des hausses supérieures à 6,5 % lors de la reprise des négociations salariales, qui débutent au mois d’octobre.
– En 2007, IG Metall avait réclamé une augmentation de 6,5 % pour les 3,4 millions de salariés du secteur et avait finalement obtenu un plus de 4,1 % en juin 2007, revalorisée à 1,7 % en juin 2008, soit la plus importante hausse depuis 1992.
– IG Metall veut faire profiter les salariés du retour de la croissance outre-Rhin depuis 2006. "Il s’agit de ne pas vivre moins bien en période de croissance par rapport à la période d’avant la croissance", résume Detlef Wetzel, numéro deux d’IG Metall, dans le quotidien Tagesspiegel. D’autant que l’économie allemande se montre résistante aux risques qui pèsent sur la conjoncture (crise financière, euro fort et pétrole cher) et devrait afficher une croissance autour de 2 %. "Les loyers et les coûts de l’énergie augmentent sans cesse", s’est justifié M. Huber, qui doit préciser ses revendications salariales au mois de septembre.
– Les autres syndicats s’inquiètent eux aussi de l’inflation, qui atteignait 3,3 % en juin, le taux le plus élevé depuis quinze ans. Pour imposer ses vues, IG Metall n’hésitera pas à mobiliser ses troupes, à l’image des autres organisations. L’année 2007 a été rythmée par d’importants conflits, notamment celui très emblématique des conducteurs de train. Après avoir organisé plusieurs débrayages pendant l’automne 2007, leur syndicat, GDL, avait obtenu une hausse des salaires de 11 %.
– Le secteur du commerce de détail a été touché par un mouvement social pendant quatorze mois, du jamais-vu dans l’histoire de la République fédérale allemande. Les salariés ont fini par décrocher un accord sur une hausse de salaire de 3 %, jeudi 10 juillet. Cette tendance devrait se poursuivre puisque, selon de récents chiffres publiés par la fondation Hans Böckler, proche des syndicats, près de 900 000 personnes ont participé à des grèves d’avertissement au premier semestre. "Les négociations salariales se sont beaucoup durcies", constate Heiner Dribbusch, l’un des experts de la fondation Hans Böckler.
Aussi, les experts s’attendent à de fortes hausses de salaires en 2008. Pour cette année, la fondation Hans Böckler table sur une augmentation moyenne des salaires de 3,3 % contre 2,2 % en 2007. "Avec une inflation d’environ 3 %, on pourra tout de même atteindre une légère augmentation des salaires nets", affirme Reinhard Bispinck. Les années précédentes, le salaire net avait stagné, voire diminué.
De nombreux économistes redoutent qu’une hausse des salaires déclenche une spirale prix/salaires, à l’image de Michael Grömling, expert à l’institut IW de Cologne proche du patronat. La Banque centrale européenne (BCE) n’a cessé depuis l’année dernière de mettre en garde l’Allemagne contre les hausses de salaires obtenues par les syndicats depuis 2007, y voyant un risque pour l’inflation.
Article paru dans l’édition du 22.07.08