051206 EADS-Cina Figaro
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Airbus,
filiale gruppo europeo EADS, fornirà alla Cina 150 aerei, (costo di
listino €8,3MD), il maggior contratto dal primo ingresso di Airbus in
Cina 20 anni fa; Gli aerei (appartenenti
alla famiglia A320, per brevi e medie percorrenze, 107-185 posti)
andranno tramite il gruppo cinese China Aviation Supplies Import and
Export Group (CASGC) a 6 compagnie aree: Air China, China Eastern
Airlines, China Southern Airlines, Sichuan Airlines, Shenzhen Airlines
e Hainan Airlines. È il maggior contratto dopo la vendita di 43
superjumbo A380 a Dubai. - Recente commessa cinese di 70 aerei anche per l’americana Boeing.
- Nel 2005 Airbus e Boeing assieme hanno ottenuto ordinativi per $100MD dalla Cina.
- Per il 2022 la Cina dovrebbe acquistare 1790 aerei Airbus, contro i 2660 della rivale Boeing.
- La Cina ha sottoscritto altri 15 contratti e accordi con l’industria francese;
- Confermato l’appoggio francese alla revoca dell’embargo sulle armi contro la Cina.
- Ai vantaggi finanziari a breve termine si contrappone la futura
concorrenza cinese in Europa, avvantaggiata dai trasferimenti di
tecnologia strappati ai gruppi europei, e non. - Deficit
bilancia commerciale francese €22MD, in crescita il deficit commerciale
con la Cina (€11,8MD, contro i €9,3MD del 2003). - Importazioni francesi dalla Cina +23%, export in Cina + 14,8%.
- 2004, quota francese nel mercato cinese 1,35%, contro il 2,8% del 1997, molto dietro a quello tedesco.
- Airbus
si è impegnata a studiare la fattibilità di una fabbrica di
assemblaggio finale in Cina per A 320 destinati al mercato cinese, di
parti spedite dall’Europa; il 51% della joint venture dovrebbe
appartenere a Airbus. - Airbus ha firmato un accordo con Avic I per la produzione in Cina di parti di ali degli aerei di media capacità A320.
- La
metà dei 4000 aerei Airbus in servizio nel mondo monta componenti
fabbricate in Cina, una quota che aumenterà nei prossimi 20 anni. - Eurocopter,
altra filiale di Airbus, ha concluso un contratto per lo sviluppo di un
elicottero civile di 6-7 tonnellate con Avic II, che dal 1992 detiene
il 24% del programma di elicottero Colibrì (EC 120), - con la creazione di 2000 posti di lavoro stabili nella sede Eurocopter di Marignane, Francia.
- Il
maggior cliente attuale di Eurocopter sono gli USA; Eurocopter prevede,
che nel 2015 la Cina, con oltre 100 elicotteri l’anno, prenderà il
posto degli USA come maggior cliente.
Ogni mese quattro
parti d’ali dell’A 320 giungono nel UK dalla Cina, vengono assemblate e
poi spedite a Tolosa dove sono unite alla fusoliera dell’aereo.
La
cooperazione cinese con Airbus è iniziata nel 2000; oggi lavorano allo
sviluppo dei programmi di Airbus 50 ingegneri cinesi, prevista la
formazione di altri 200 per il 2008.
- Gli industriali:
il trasferimento di tecnologia ai paesi emergenti costringe a
rinnovarla per mantenere il vantaggio; le ricadute finanziarie sono
rilevanti, vale la pena di fare concessioni.
Il produttore di motori francese Safran ha firmato un accordo con la Cina per la manutenzione dei motori di aerei.
Total, ratificato una joint-venture con Sinochem per una rete di stazioni di servizio nella regione di Shanghai.
Alcatel, tlc, ottenuta la fornitura di un satellite tipo Chinasat &B.
In Germania Airbus ha diversi siti di produzione (Brema, Nordenham, Stade, Varel, Buxtehude und Laupheim) il maggiore è quello di Amburgo, con 10 000 addetti, dove viene realizzato anche il montaggio finale di 4 modelli dell’A320.
Il maggior azionista tedesco è il gruppo automobilistico DaimlerChrysler, con il 30% della casa madre Eads, che a sua volta ha l’80% di Airbus.Le Figaro
EADS signe un accord historique avec la Chine COOPÉRATION
En
plus de la commande exceptionnelle de 150 avions A 320, le premier
ministre chinois a entériné hier 15 contrats et accords de coopération
avec l’industrie française.
D. D.
[06 décembre 2005]
UNE
CASCADE de signatures. Le premier ministre chinois, Wen Jiabao, a signé
hier une série spectaculaire de contrats, accords et protocoles
d’accord avec l’ensemble des industries françaises. Au total, pas moins de seize. Mais c’est sans surprise qu’Airbus a éclipsé les autres annonces. Sa commande record de 150 avions A 320 est estimée à 8,3 milliards d’euros au prix catalogue du constructeur. Ce contrat historique traduit la percée d’Airbus en Chine. Implanté depuis vingt ans sur place, l’avionneur, filiale d’EADS, n’a pas caché sa joie de remporter ce qu’il considère comme sa plus grosse commande, après la vente de 43 superjumbos A 380 à la compagnie de Dubaï, Emirates. Surtout,
cette commande intervient au lendemain de l’engagement pris par Airbus
d’étudier «la possibilité de construire une usine d’assemblage final en
Chine». Une telle usine (lire ci-dessous) pourrait voir le
jour rapidement et entrer en service dès le courant de 2008. Mais
Airbus n’a pas encore pris sa décision et se laisse six mois, le temps
de réaliser une étude de faisabilité.
La Chine, premier client d’Eurocopter
Aux
côtés d’Airbus, une autre filiale d’EADS, Eurocopter, a davantage créé
la surprise hier en signant un contrat de développement d’un
hélicoptère civil de 6 à 7 tonnes. Ce nouvel accord renforce à son tour le partenariat qui lie Eurocopter avec l’industrie
chinoise. Celle-ci détient en effet depuis 1992, 24% du programme
d’hélicoptère Colibri (EC 120). Ce nouvel engagement va permettre à
Pékin de disposer d’une plate-forme d’assemblage d’hélicoptères civils,
mais «n’entraînera aucune implication militaire», a assuré hier Fabrice Brégier, le président de l’hélicoptériste français. «Deux mille emplois stables devraient être créés par ce nouveau programme pour les vingt prochaines années, dont les deux tiers directement au siège d’Eurocopter à Marignane», a-t-il souligné hier. La filiale d’EADS estime même que la Chine
deviendra son principal client dès 2015 avec plus de 100 hélicoptères
vendus par an, un rang qu’occupent aujourd’hui les Etats-Unis. Un peu plus tôt dans la matinée, le motoriste Safran avait remporté un accord de coopération pour la maintenance de moteurs d’avions commerciaux. Au même moment. De son côté, Total
a ratifié un accord d’association avec son homologue Sinochem pour
créer un réseau de stations-service dans la région de Shanghaï.
En matière de télécommunications, Alcatel s’est vu confier la fourniture d’un satellite de télécommunications de type Chinasat 6B.
«Ces avancées s’inscrivent dans la logique d’un partenariat industriel
et technologique de longue durée que nous voulons établir avec la
Chine», a résumé hier le premier ministre français, Dominique de
Villepin, lors de sa conférence de presse conjointe avec Wen Jiabao. A
cette occasion, la France a confirmé au premier ministre
chinois son soutien à l’obtention de la levée de l’embargo européen sur
les ventes d’armes à la Chine, instauré après la répression sanglante des manifestations d’étudiants sur la place Tiananmen en 1989.
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Si
Paris et Pékin trouvent un accord pour créer une unité d’assemblage en
Chine, les exportations françaises devraient en pâtir.
An. R.
[06 décembre 2005]
LA VENTE
à Pékin de 150 A 320, signée hier à Matignon et saluée par l’Elysée,
est une bonne nouvelle pour Airbus. Mais qu’en est-il pour le commerce extérieur français qui devrait, cette année, enfoncer un record avec un déficit commercial de quelque 22 milliards d’euros ?
La commande ferme signée hier par le premier ministre chinois
représente 8,3 milliards d’euros, si l’on s’en tient au prix catalogue.
Une manne à laquelle il convient d’ajouter les accords sur Alcatel,
Total et Eurocopter également annoncés hier.
La
mégacommande chinoise va donc permettre de doper les exportations
françaises entre 2007 et 2010, période durant laquelle seront livrés
les 150 A 320. Même si les ventes d’avions ont un caractère très
cyclique et donc très fragilisant en termes de commerce extérieur,
cette commande est une bonne nouvelle pour Paris qui va voir ses
exportations grimper et ses échanges avec la Chine reprendre quelques
couleurs.
En 2004, le déficit commercial entre
les deux pays s’est encore creusé au profit de la Chine, pour s’établir
à 11,8 milliards d’euros contre 9,3 milliards en 2003. De
fait, les importations de la France en provenance de Chine ont augmenté
à un rythme bien supérieur aux exportations (23% contre 14,8%).
Parallèlement, la part de marché de la France en Chine a reculé à 1,35%
en 2004, contre 2,8% en 1997. Bien loin derrière l’Allemagne.
Fragilisation
A
plus long terme, en revanche, les grandes lignes de l’accord sur Airbus
pourraient, selon plusieurs économistes, fragiliser le commerce
extérieur français. Pour décrocher des contrats
avec les compagnies d’aviation de l’empire du Milieu, Airbus confie
maintenant une partie de sa production à des entreprises chinoises.
Début novembre, le consortium européen signait avec la société
aéronautique Avic I un accord afin de produire en Chine des éléments
d’ailes de ses avions de moyenne capacité A 320. Dans six mois,
si l’étude de faisabilité est concluante, Airbus pourrait surtout créer
une unité d’assemblage d’avions en Chine. Ce qui, à terme, constituerait, selon Marc Touati, de Natexis Banques populaires «autant d’exportations en moins de la France vers la Chine».
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A l’horizon 2008, des Airbus A 320 «made in China»
Le
constructeur européen pourrait construire une usine d’assemblage en
Chine, opérationnelle dès 2008. Les appareils qui en sortiront sont
destinés au marché local.
Delphine Denuit
[06 décembre 2005]
SUR
PRÈS DE 4 000 avions Airbus actuellement en service à travers le monde,
la moitié est déjà équipée d’éléments fabriqués en Chine.
Cette part devrait encore augmenter dans les vingt prochaines années.
En marge de la vente de 150 avions A 320 à la Chine, Noël Forgeard, le
président d’EADS, la maison mère d’Airbus, a souligné hier sa volonté
de «lier les destins de l’industrie aéronautique chinoise et
européenne».
C’est un travail de longue haleine bâti «sur une confiance réciproque», à l’instar du partenariat noué par Boeing avec l’industrie japonaise. Dimanche, un protocole d’accord a été signé dans ce sens entre Airbus et la Commission du plan chinoise. Le
constructeur européen envisage d’implanter, au plus tôt en 2008, une
chaîne d’assemblage final d’A 320 en Chine à partir des pièces
expédiées d’Europe par bateau ou par avion. Ces A 320 seraient
exclusivement destinés au marché chinois. Celui-ci devrait acheter 1
790 avions à l’horizon de 2022 (contre 2 600 pour son rival Boeing).
«On peut déjà dire que cette nouvelle chaîne ne suffirait pas à nourrir
l’ensemble du marché chinois», affirme Olivier Andries, vice-président
exécutif de la stratégie et de la coopération chez Airbus.
Mais
rien n’est encore joué. «Airbus mène une étude de faisabilité qui va se
dérouler sur six mois, pour se décider à y aller ou pas», tempère
Olivier Andries. Le coût, la localisation, la logistique… Airbus a
prévu de passer au crible ces critères. Et ce, d’autant plus que c’est
l’avionneur qui financera la construction de cette usine. Il prévoit
déjà de détenir au moins 51% de la future société commune. Si ce projet se concrétise, la Chine pourrait alors sortir son premier avion commercial A 320 «en vingt-quatre mois», explique Olivier Andries, soit courant 2008.
Par avion et par bateau
Aujourd’hui, les Airbus achetés par la Chine sont assemblés à Toulouse et à Hambourg. Chaque
mois, quatre éléments d’ailes d’A 320 quittent la Chine par bateau pour
rejoindre le Royaume-Uni. Ils y sont assemblés avant de repartir pour
Toulouse où ils sont reliés au fuselage de l’avion. La montée en
puissance de ce partenariat a conduit Airbus à confier la fabrication
de nouveaux éléments d’ailes à l’industrie chinoise en novembre.
Après avoir sous-traité
en 2000 certains composants de l’A 320, puis les parties mobiles avant
et arrière des ailes, l’industrie aéronautique chinoise est désormais
chargée de la fabrication de la partie centrale des ailes d’A 320 (lire nos éditions du 10 novembre). Cette
avancée est stratégique pour l’industrie chinoise puisqu’elle vend
ainsi des éléments à Airbus et bénéficie de transferts technologiques.
«Des ingénieurs français iront former sur place leurs homologues
chinois», confirme Olivier Andries. En 2008, 200 ingénieurs chinois, contre 50 aujourd’hui, travailleront au développement des programmes d’Airbus (A 380, A 320, A 350).
Pour
rassurer, «les sociétés communes créées avec la Chine sont contrôlées
par Airbus pour que nos transferts technologiques restent maîtrisés», a
plaidé Noël Forgeard.
Un risque de pillage technologique à la mesure des gains financiers
Les
industriels acceptent de transférer leur savoir-faire, en pariant sur
leur capacité à garder une longueur d’avance en matière d’innovation.
Sixtine Léon-Dufour
[06 décembre 2005]
FAUT-IL vraiment crier «cocorico» après la signature de contrats mirifiques avec la Chine ? En
acceptant de transférer une partie de leur technologie dans l’empire du
Milieu, les industriels français ne se tirent-ils pas tout simplement
une balle dans le pied ? «Nous transférons avec discernement», assurait hier Noël Forgeard, coprésident d’EADS.
Sauf qu’on ne fait pas des affaires en Chine comme dans d’autres pays : derrière chaque succès commercial se cachent des concessions plus ou moins douloureuses. Areva, leader mondial du nucléaire civil, pourrait en faire l’amère expérience. Voilà
un an qu’elle a répondu à l’appel d’offres lancé par Pékin qui souhaite
porter la génération d’électricité nucléaire du pays à 40 000
mégawatts, ce qui implique la création de deux centrales par an. Le projet est titanesque, les enjeux financiers aussi. On parle de plusieurs dizaines de milliers [ ???] de dollars. Mais voilà, Areva, qui pourtant est un partenaire historique de la Chine, s’est vu implicitement demander de réviser sa copie
: «Nous espérons que la France pourra faire des propositions plus
avantageuses (NDLR : sur les prix et sur les transferts de
technologie). Cela aidera les sociétés françaises à l’emporter», a
expliqué ce week-end, dans une interview au Figaro, le premier ministre
chinois, Wen Jiabao. Autres temps, autres moeurs : quand Areva, vendait
voilà deux ans à la Finlande une centrale, il s’est contenté de la
facturer clés en main…
Quand on les interroge à ce
sujet, les industriels français disent pourtant que cela fait désormais
partie du «business». «Le temps que les Chinois ou autres pays en
développement assimilent nos compétences, nous en aurons développé
d’autres», «Le transfert technologique, nous oblige à garder une longueur d’avance», entend-on ici ou là. Ils font mine de ne pas s’inquiéter outre mesure, arguant du fait que les retombées financières sont tellement importantes que cela vaut bien quelques compromis. C’est l’approche qu’a privilégiée Alstom qui, pour remporter un contrat de 17 milliards d’euros pour le «TGV coréen» (le KTX, Korea Train eXpress), a dû consentir à céder une grande partie de son savoir-faire.
Méthode Coué
«Les
Coréens ont joué très finement, écrit Ali Laïdi dans Les Secrets de la
guerre économique (1), et Alstom, trop focalisé sur l’énormité du
contrat, n’a pas été assez vigilant sur les risques induits par le
transfert de technologie». Chez Alstom, on assure au contraire que
la technologie vendue était celle d’un TGV que l’on pourrait appeler de
«première génération» et qu’entre-temps le groupe a su évoluer et
garder son avance.
Méthode Coué ou réalité, le fait est qu’aujourd’hui la pratique
est généralisée. Chaque fois qu’un grand pays en développement passe
commande à un industriel européen ou américain, il impose dans le
contrat de récupérer au passage un «savoir-faire». L’habileté pour les grands groupes consiste alors à ne pas céder toute leur matière grise.
Les plus optimistes pensent que c’est possible en
ne rétrocédant que des technologies déjà éprouvées. Mais c’est
sous-estimer un peu hâtivement l’intelligence des Indiens ou des
Chinois, pour ne citer qu’eux, et leur capacité à reproduire. Ainsi,
les Coréens ont, depuis leur «partenariat» avec Alstom, développé leurs
propres trains à grande vitesse, qu’ils essayent de vendre désormais
en… Europe. L’aéronautique, le militaire, l’automobile,
l’informatique, figurent, bien sûr, au premier rang des industries qui
aiguisent les appétits. Mais plus seulement. L’agroalimentaire,
l’éducation… sont aussi maintenant au coeur de la «guerre
économique». Les méthodes, également, évoluent.
Pour
mettre la main, sur des brevets et autres informations confidentielles,
faux stagiaires, faux appels d’offres pour obliger les entreprises à
dévoiler leurs cartes et autres pratiques «james-bondesques» sont
monnaie courante. Alors finalement pourquoi ne pas vendre ce que les Chinois pourraient obtenir de toute façon par des voies moins avouables ?
Luftverkehr – Rekordauftrag für Airbus aus China
05. Dezember 2005 – Der
europäische Flugzeugbauer Airbus hat den größten Auftrag aus China seit
Beginn seines Engagements in dem Land erhalten. Die China Aviation
Supplies Import and Export Group (CASGC) orderte 150 Flugzeuge der
A320-Familie, die laut Listenpreis einen Wert von insgesamt 9,5
Milliarden Dollar haben. Ein entsprechender Rahmenvertrag wurde am Montag im
Beisein des chinesischen Ministerpräsidenten Wen Jiabo und seines
französischen Amtskollegen Dominique de Villepin unterzeichnet.
Es ist laut Airbus die
größte Einzelbestellung, die das Unternehmen seit Beginn seines
Engagements auf dem chinesischen Markt vor 20 Jahren verbucht hat. Wie groß das Auftragsvolumen tatsächlich ist, teilten weder Airbus noch CASGC mit.
Es ist in der Branche üblich, vor allem bei Großaufträgen den Kunden
Rabatte zu gewähren. Der amerikanische Konkurrent Boeing hatte jüngst
einen Auftrag über 70 Flugzeuge aus China erhalten.
Maschinen für sechs Fluggesellschaften
Bei
dem Auftrag handelt es sich nach den Worten des Co-Chefs des
Airbus-Mutterkonzerns EADS, Noel Forgeard, um feste Bestellungen. Diese
umfassen Flugzeuge der Typen A319, A320 und A321. Die Maschinen sollen
an sechs chinesische Fluggesellschaften ausgeliefert werden – Air
China, China Eastern Airlines, China Southern Airlines, Sichuan
Airlines, Shenzhen Airlines und Hainan Airlines. Die
A320-Familie ist der Verkaufsschlager von Airbus und umfaßt insgesamt
vier Flugzeugtypen für die Kurz- und Mittelstrecke mit Sitzplätzen für
107 bis 185 Passagiere.
Airbus-Vorstandschef Gustav
Humbert erklärte: „Der große geschäftliche Erfolg in China erfüllt uns
mit Freude und Stolz”. Der Rahmenvertrag sei ohne Zweifel die beste Art
und Weise, die 20jährige enge Zusammenarbeit mit China gebührend zu
feiern. Zugleich kündigte Humbert an, Möglichkeiten zu prüfen, die
Kooperation zwischen der chinesischen Zivilluftfahrtbranche und Airbus
noch weiter zu intensivieren.
Airbus-Montage in China?
Airbus
wolle in sechs Monaten entscheiden, ob das Unternehmen im Gegenzug
künftig auch die Endmontage von Flugzeugen in der Volksrepublik
erledigen läßt. Bis dahin werde eine
Machbarkeitsstudie erstellt, sagte der für Strategie zuständige
Airbus-Vorstand Olivier Andriès am Montag in Paris.
CASGC-Präsident
Li Hai wies darauf hin, daß die Nachfrage der chinesischen Airlines
nach der A320-Flugzeugfamilie in den vergangenen Jahren stark gestiegen
sei. Seit der Einführung auf dem chinesischen Markt 1995 hätten
zehn Betreiber insgesamt 216 dieser Flugzeuge in den Dienst gestellt,
dies entspreche einem Anteil von einem Viertel an allen Flugzeugen, die
derzeit in dem Land fliegen. Airbus hat nach eigenen Angaben bis Ende
Oktober 2005 mehr als 3.900 Festbestellungen von 145 Kunden aus aller
Welt für seine Flugzeuge der A320-Familie verbucht.
Zugleich
schloß EADS mit dem chinesischen Hersteller AVIC II einen Vertrag über
die gemeinsame Entwicklung und Produktion eines neuen sechs Tonnen
Hubschraubers. Damit werde die Produktpalette von
Eurocopter beziehungsweise AVIC II vervollständigt, erklärten die
Unternehmen. EADS wolle eine aktive Rolle bei der Entwicklung und dem
Wachstum des chinesischen Luft- und Raumfahrtsektors spielen, erklärten
die EADS-Chefs Noel Forgeard und Tom Enders.
Der
chinesische Ministerpräsident Wen Jiabao hatte seinen Frankreich-Besuch
am Sonntag mit einer Visite der Airbus-A380-Werkstatt in Toulouse
begonnen. Er unterstrich damit den wirtschaftlichen Akzent seiner
Reise. Zum Auftakt unterzeichnete der Regierungschef ein Rahmenabkommen
für verschiedene chinesisch-französische Projekte.
Glos: Qualität setzt sich durch
Bundeswirtschaftsminister
Michael Glos (CSU) hat den Großauftrag für Airbus aus China als Erfolg
für die Flugzeugproduktion in Deutschland bewertet.
„Dieses Milliarden-Geschäft bestätigt eindrucksvoll die
Wettbewerbsfähigkeit von Airbus und stärkt den Luftfahrtstandort
Deutschland”, erklärte Glos am Montag in Berlin. „Qualität setzt sich
durch.” Hauptproduktionsstätte von Airbus in Deutschland ist
Hamburg mit rund 10.000 Beschäftigten. Dort findet unter anderem die
Endmontage von drei der vier Typen der A320-Familie statt. Weitere
Standorte sind Bremen, Nordenham, Stade, Varel, Buxtehude und Laupheim.
Wichtigster
Anteilseigner aus Deutschland ist der Autokonzern DaimlerChrysler, der
30 Prozent an der Airbus-Mutter EADS hält. Diese ist wiederum mit 80
Prozent an dem Flugzeugbauer beteiligt.
Der chinesische Auftrag gibt Airbus Aufwind im Kampf mit dem Erzrivalen Boeing. 2005 könnte für die beiden Flugzeugbauer bei den Aufträgen zu einem Rekordjahr werden. Zusammengerechnet erhielten beide Firmen bereits Bestellungen für 100 Milliarden Dollar.